mandat impératif, consubstantielle, démocratie, philosophie politique, Rousseau, Du contrat social, France, souveraineté, peuple, pouvoir, droit
Elle est inséparable de la démocratie directe, car "l'individu qui avant le contrat social est libre souverainement libre, aliène cette liberté cette souveraineté au profit d'un tiers ou de plusieurs tiers qui deviennent tous souverains et peuvent commander à tous en vertu du droit que chacun avait auparavant de se commander soi-même. Le souverain institué par le contrat social jouit donc d'un pouvoir de commandement de domination des particuliers. Ceux-ci réciproquement sont réduits à l'état de sujets. Ils sont dans une situation d'obéissance de soumission de dépendance par rapport au souverain auquel ils ont transmis la souveraineté".
[...] En quoi la notion de mandat impératif est-elle consubstantielle, inséparable à la démocratie directe ? Introduction et plan détaillé I. Introduction Elle est inséparable de la démocratie directe, car « l'individu qui avant le contrat social est libre souverainement libre, aliène cette liberté cette souveraineté au profit d'un tiers ou de plusieurs tiers qui deviennent tous souverains et peuvent commander à tous en vertu du droit que chacun avait auparavant de se commander soi-même. Le souverain institué par le contrat social jouit donc d'un pouvoir de commandement de domination des particuliers. [...]
[...] Puis, l'auteur du Contrat Social se concentre sur le rôle du législateur et définit strictement la loi. Plus précisément, le premier chapitre du deuxième livre du Contrat social se propose d'établir une thèse à savoir le caractère inaliénable de la souveraineté. Dans ce livre Rousseau établit l'idée selon laquelle les forces de l'État ne peuvent qu'être dirigées par la volonté générale pour tendre vers le bien commun. Maintenant, nous allons nous intéresser uniquement à un extrait de ce chapitre un du livre deux du Contrat Social. [...]
[...] Un souverain représenté par lui-même Selon Rousseau le souverain est issu de la volonté de tous, mais quels rapports existe-t-il entrent ce souverain et le pouvoir ? A. Un être collectif - Un peuple qui ne peut être divisé sans quoi il ne pourrait plus prétendre être l'expression d'une volonté générale, il ne serait que l'expression d'une volonté particulière. - Un contrat social à l'origine de tout. C'est par ce contrat que se crée une personnification. En effet, un corps politique se crée, celui- ci acquiert alors de nouvelles caractéristiques, mais aussi une « vie », un « mois », une « volonté », ce qui fait de lui un véritable être : un être moral ou collectif. [...]
[...] C'est d'ailleurs dans ce sens abstrait que Rousseau emploie le mot souverain. Ensuite Rousseau emploie l'expression de volonté générale. Cette expression créée par Rousseau dans l'œuvre que nous sommes en train d'étudier se définit par opposition à la volonté particulière, individuelle. Cela veut dire que c'est une volonté, caractère de ce qu'on désire, pour le bien de tous et non seulement pour son bien propre. L'État légitime pour Rousseau doit être dirigé par la volonté générale qui se matérialise dans les lois. [...]
[...] Du fait de ce non-pouvoir, l'exécutif peut être divisé. Cependant, ces parties restent subordonnées à la loi, et donc au souverain, la volonté générale. - Un pouvoir a de multiples définitions. Qu'entend Rousseau par le pouvoir peut-il se transmettre ? [...]
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