Alain Finkielkraut, France, appartenance nationale, militaire Piquart, Dreyfus, Lévinas, identité nationale, identité collective, culture, traditions, Montaigne, culturel de la nation, Diderot, république, révolution, intégration, programme scolaire
Le texte que je vais commenter aujourd'hui traite de l'évolution de l'attachement à l'identité nationale. Il distingue deux moments de la pensée nationale en France selon les périodes. Il met en exergue une France historique, associée à de grands noms du siècle des Lumières ou du XIXe siècle qui était une nation à laquelle on pouvait adhérer par l'esprit et le cœur qu'il oppose à une France de 1998 qui revendiquerait la diversité.
[...] Les symboles de la nation française La mise en valeur de la nation française par des personnalités historiques. Condorcet affirmait que l'école devait être indépendante de l'autorité politique, des intérêts particuliers et qu'elle devait propager des vérités universelles. Le développement des connaissances à travers une instruction publique doit permettre la formation d'un consensus sur les institutions qui ne peuvent revêtir que la forme républicaine. Montaigne dans ses essais ou ses ouvrages a mis en avant la langue française, alors qu'à cette époque le latin était encore très utilisé par les érudits. [...]
[...] « On s'intégrait autrefois à un projet et une culture » B. Un exemple d'intégration réussie A. Finkielkraut évoque par la suite l'exemple d'une intégration réussie. Lévinas décrit en effet une nation à laquelle on pouvait s'attacher par l'esprit et le cœur aussi fortement que par des racines. L'auteur ajoute que ce dernier a évolué « dans l'équipe nationale de philosophie ». En effet, Lévinas était un réfugié lituanien qui s'est adapté à la culture française en cherchant à étudier des auteurs très connus. [...]
[...] Si certaines classes étaient épargnées par la démagogie ministérielle, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, dès 2015 les nouveaux programmes scolaires consacrent un chapitre en histoire sur « la reconstruction de la France grâce aux immigrés », inséré dans le programme de seconde. Dimitri Casali, lui, trouve qu'on est allé . trop loin : les nouveaux programmes accordent trop de place « aux grands thèmes visant à susciter de la compassion d'aujourd'hui comme le multiculturalisme ou l'antiracisme ». Il défend une lecture de l'histoire affranchie de visions qu'il juge « culpabilisantes », marquée par « l'esprit de repentance » » où le féminisme, l'anticolonialisme, la question des migrants auraient remplacé le récit historique Conclusion Ainsi A. [...]
[...] La problématique que nous avons choisi de traiter est la suivante : en quoi A. Finkielkraut oppose-t-il une France exaltant une appartenance nationale à une France caractérisée par la diversité ? Pour essayer de répondre à cette question, nous allons organiser cette analyse en deux parties. La première consacrée à des personnalités mettant en valeur la nation française, la seconde concernant France de la fin du XXe siècle revendiquant le droit d'exprimer sa singularité, reprenant ainsi la bipartition que A. Finkielkraut pratique lui-même au sein de son article. I. [...]
[...] Une identité nationale remise en cause à la fin du XXe siècle A. La revendication des identités « En guise de projet, la France n'a rien d'autre à offrir que le spectacle de sa composition : black/blanc/beur ». Sous la IIIe république, il était impossible d'affirmer son identité culturelle. Fin XIXe siècle, on assistait au début d'une immigration en France et l'État imposait la francisation des élèves. L'école enseignait la langue française et surtout l'histoire de France. Le petit Lavisse développe le sentiment du patriotisme et pose les figures de la mythologie nationale (avec Vercingétorix). [...]
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