Autrement dit, peut-on ne pas tenir compte de la morale dans la politique ? Il s'agit ici de mettre en place la morale dans son rapport avec la religion, la raison, la culture, le fait qu'elle nous permette la distinction entre le bien et le mal et qu'elle fonctionne sur une logique de sanction/récompense (id est l'opposition entre peine et plaisir).
Autrement dit, la morale est en lien avec le bonheur qui peut être associé à un état de satisfaction durable (c'est-à-dire une conduite hédoniste, une recherche du plaisir permanent) mais aussi à une correspondance avec soi. C'est-à-dire en rapport avec les autres (une conduite eudémoniste, une recherche de correspondances à sa nature avec l'idée d'un souverain Bien) (...)
[...] Il faut comprendre que le pouvoir n'est rien tant que l'on n'accorde pas ce pouvoir à celui qui gouverne. Le gouvernement doit tenir compte de l'opinion du peuple, il est sous les yeux de sa population, et ce n'est que ce peuple-là qui accorde ce pouvoir. On peut penser que Le Prince est un ouvrage qui reste républicain et s'adresse aux gouvernés pour montrer que la conservation du pouvoir passe par la démocratie (ou son dérivé malheureux : la démagogie). [...]
[...] Son ouvrage : Le prince, s'adresse à Laurent le Magnifique. Il reprend le modèle des Mémoires des princes qui sont de petits écrits conférant des conseils de comportement ou d'actions. Il en prend le contre-pied. Au lieu d'écrire un ouvrage de morale (où l'on dit quelles doivent être les vertus du futur gouvernant) basé sur l'être, il écrit un ouvrage de politique basée sur le paraître. Il s'intéresse ainsi au problème du politique : conserver le pouvoir (et non pas éduquer les hommes). [...]
[...] L'homme parle, est e capable de dialogue, il réfléchit et c'est pour cela qu'il peut se donner des lois. Cité Village (Production de biens se basant sur des lois économiques) Famille (Le Bien en soi est visé ici selon Aristote et se base ainsi sur des lois humaines) (Portée par la nature, ce qui est physique, et ses lois se basent sur la reproduction) Ces trois types de "lieux" correspondent à des d milieux. Cette théorie des lieux se trouve aussi bien dans la conception physique que biologique d'Aristote. [...]
[...] C'est ce qui fait l'État social, l'État légitime, c'est celui qui s'interdit d'intenter à ma vie, qui est chargé de la garantir. Peur Droit à la sécurité sécurité État social Calcul contrat État de nature Individu Liberté État Sécurité Pour Hobbes, c'est une justification du despotisme, toutefois limité par le droit à la sécurité. Autrement dit, lorsque l'État met en danger ma vie, vie, je récupère tous les droits et retombe dans l'état de nature (de ce fait, tout État pratiquant la peine de mort n'est donc pas un État légitime, je peux aussi me soustraire re à l'obligation militaire parce parce que l'État ne peut pas m'obliger à porter les armes, sinon il porte atteinte à ma vie et devient donc illégitime). [...]
[...] Le droit naturel est fondé sur une anthropologie, id est sur une conception de l'être humain et a donc une visée universelle ; il fonde une morale civique. On peut juger, évaluer le politique, à l'aide de normes qui encadrent celui-ci (méta politique). L'État auquel aboutit Hobbes, est un État autoritaire (on l'a d'ailleurs accusé d'être un défenseur de la monarchie absolue). Mais même pour cette conception de l'État, on imagine des circonstances qui rendent légitime le refus de l'obéissance. [...]
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