Politique, éliminer la violence, Thomas Hobbes, Léviathan, état totalitaire, Aristote, Clausewitz, guerre, pouvoir, société, Simone Weil, Marx, Weber
La politique, du grec polis, la "cité", se définit comme l'art de gouverner la cité, de diriger un État. Elle aurait pour fin le bien-être de l'humanité, en l'éloignaient de toutes formes de violences. Ici, la violence se dit de la soumission d'un individu contre sa volonté, par l'intermédiaire de la force. Pourtant, l'histoire nous a montré à plusieurs reprises que l'usage de la violence est parfois nécessaire pour la prospérité du peuple, comme le prouvent les démocraties qui ont pu être mises en place après de nombreuses révolutions brutales.
La violence dans ces cas s'est montré défenseuse du peuple alors, nous pouvons nous demander, la politique a-t-elle réellement pour fin d'éliminer la violence ?
Le verbe "éliminer" ici suggère que la violence est une menace pour l'État, il doit y faire face et s'en débarrasser pour ne pas risquer de mettre en péril le bien-être de la société.
[...] La politique a-t-elle vraiment pour objectif d'éradiquer toutes formes de violences ? Par conséquent, les objectifs se sont remis en question, cela empêche-t-il que la politique doive protéger les citoyens ? Enfin, quelle est la véritable fin de la politique si ce n'est pas l'élimination de violence ? Afin de savoir si la fin des divers régimes politiques existants est l'élimination de la violence, il faut commencer par observer les différents types de régimes présents ou passés. Cette observation montre que la violence est souvent utilisée que ce soit de la part du gouvernement sur les citoyens par exemple grâce à l'instauration de régimes totalitaires, ou alors que ce soit entre les citoyens par exemple par l'intermédiaire de guerres civiles. [...]
[...] Les hommes y vivent dans la brutalité et la peur, la misère, l'ignorance, la barbarie. La paix, la sécurité, la prospérité et le bien-être ne peuvent naître qu'à la faveur de la société et de l'état, c'est ce que l'on nomme la civilisation. L'homme est tiraillé par ses passions qui le poussent à entrer en conflit et se mettre en danger, Rousseau dit que dans cet état de nature, l'Homme est innocent. Or, l'homme est capable de se sortir de cet état de nature grave à ce que l'on appelle le contrat ou le pacte social. [...]
[...] Ses actes montrent que la politique a pour fin ultime l'élimination de la violence. Mais la présence de guerres dans le monde encore aujourd'hui fait douter de l'efficacité de leurs actions. La légitimité des guerres est difficile à déterminer. La suppression de la violence ne peut venir que de la pacification des esprits, elle relève donc d'un problème d'ordre moral et non politique. Le recours à la violence doit être limité, mais il reste nécessaire pour lutter contre les personnes violentes et brutes. [...]
[...] L'homme est un « animal politique », il vit en communauté et sa vie dans une cité « permet de mener une vie heureuse » d'après les dires d'Aristote. Ainsi la cité a pour raison d'être l'accomplissement de chaque individu qui l'a composé. De façon brute, la politique se définit comme l'organisation et l'exercice du pouvoir dans une société organisée. Elle permet aux Hommes d'agir ensemble et de garantir la présence d'un monde humain. Le bien commun n'a un sens que lorsque l'on parle de politique, pourtant, nous ne pouvons nier que l'espace politique est caractérisé par le déchaînement de violence, de mensonge et de quête de pouvoir. [...]
[...] Même si les politiques qui existent n'ont pas pour fin l'élimination de la violence, il est évident que la politique vise l'éradication définitive de la violence, celle qui monte les citoyens les uns contre les autres, celle qui sème la terreur au sein du peuple, celle qui accorde tous les pouvoirs à un groupe d'individus restreint. Alors, que doit faire la politique ? L'objectif de l'État n'est-il pas d'assurer la sécurité de tous et la cohabitation des libertés propres à chacun ? Thomas Hobbes, dans Le Léviathan, définit l'état de nature. Selon Rousseau, le Léviathan serait une association entre l'État et le peuple par une forme de soumission. [...]
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