L'état est une notion très complexe qui pourrait se résumer à la forme moderne du pouvoir politique. Car l'apparition de l'état est relativement récente. En effet, même s'il existait des prémices d'une organisation de pouvoir dans le passé, ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que l'on peut vraiment trouver un état dans le sens où on l'entend aujourd'hui. Auparavant il y avait bien quelques auteurs tels que Machiavel pour évoquer cette notion, mais en réalité ce n'est vraiment qu'après la Révolution française que l'Etat est apparu en France. Progressivement cette organisation du pouvoir politique s'est étendue en Europe puis au XIXe dans les pays nouvellement indépendants. Aujourd'hui tous les territoires sont sous le contrôle d'un état qui exerce sa souveraineté sur une population donnée. C'est ainsi que s'est figée cette conception unique et universelle d'une forme de gouvernement qui, pourtant, ne fait pas toujours preuve de réussite. En effet, non seulement les guerres entre états n'ont pas cessées mais en plus il existe encore, et c'est ce qui marque l'échec de l'état en tant que tel, des guerres infra étatiques, ou guerres civiles. En ce sens, les états n'ont pas réussi à régler pacifiquement les relations qu'ils établissent entre eux, et ils n'ont pas su régler leurs conflits internes. Les économistes se sont alors penchés sur la question de la place de l'état et se sont scindés principalement en deux courants : les premiers ont déclaré que l'Etat devait intervenir le moins possible dans la vie des individus : ce sont les penseurs libéraux. Les seconds ont manifesté l'importance de son rôle qui devait, par son intervention, s'immiscer dans tous les domaines de la vie économique, sociale et culturelle pour en assurer une meilleure régulation.
[...] Car c'est au travers de l'enrichissement de la nation que sera réalisé le bonheur commun. Il faut laisser la liberté d'entreprendre aux individus et ne pas entraver les actions qu'ils mènent en ce sens. Par exemple, il ne faut pas que l'état alourdisse les charges des entrepreneurs en augmentant les impôts. Plus tard, Jean Baptiste Say énoncera sa loi des débouchés selon laquelle l'offre est systématiquement égale à la demande. En cela que tout ce qui est produit doit pouvoir trouver un acquéreur sur le marché. [...]
[...] Walras et ils ont la conviction qu'il existe un équilibre général qui pourrait réaliser le bonheur de tous. Mais pour atteindre cet équilibre, ces auteurs supposent que l'économie soit dans une situation de concurrence pure et parfaite et que les individus, qu'ils considèrent comme des agents économiques, soient rationnels. Ainsi, le rôle de l'Etat doit être de veiller au respect des conditions d'une concurrence équitable, de favoriser les initiatives des entrepreneurs en leur créant un cadre légal d'application et enfin, de favoriser les échanges avec l'extérieur par exemple par la signature de traités internationaux. [...]
[...] Ces politiques auront du succès mais on remarque, dans ces conditions, que le clivage entre riches et pauvres se creuse de plus en plus. C'est le début des incertitudes politiques, la France est partagée, c'est la première cohabitation sous F. Mitterrand. Le libéralisme n'a pas permis de résoudre la question sociale, même s'il a été efficace à une certaine période de l'histoire. [...]
[...] Car l'apparition de l'état est relativement récente. En effet, même s'il existait des prémices d'une organisation de pouvoir dans le passé, ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que l'on peut vraiment trouver un état dans le sens où on l'entend aujourd'hui. Auparavant il y avait bien quelques auteurs tels que Machiavel pour évoquer cette notion, mais en réalité ce n'est vraiment qu'après la Révolution française que l'Etat est apparu en France. Progressivement cette organisation du pouvoir politique s'est étendue en Europe puis au XIXe dans les pays nouvellement indépendants. [...]
[...] Smith, dans son oeuvre Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, parlera alors d'une "main invisible" : tous les individus, en oeuvrant dans leur propre intérêt contribuent au bien collectif. Ainsi pour les libéraux, il est indispensable de ne pas intervenir dans cette machine parfaitement huilée sous peine de la dérégler. Il convient donc que l'état reste à sa place, c'est-à-dire qu'il s'en tienne à ses fonctions régaliennes : la justice, l'armée et la police, un Etat gendarme, comme le nommait A. [...]
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