Philosophie politique générale : rationalisme, empirisme, coeur et raison
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Actuellement, le libéralisme politique semble triomphant. Il naît avec les grandes revendications de libertés, et tire son fondement sur l'ordre économique. L'idée est que l'ordre social se crée de lui-même et génère ses propres organes de régulation. Cela remet en cause l'idée d'un Etat, et réduit son rôle à assurer la sécurité des transactions. Ainsi, le libéralisme initial s'est élevé VS l'Etat, sa forme monarchique, despotique, ses vues et ses idées. Cet Etat a été dénoncé, il empêchait la richesse sociale de s'exprimer (...)
Sommaire
Introduction
A. Notion de libéralisme 1. Adam Smith 2. Friedrich Von Hayek 3. Herbert Spencer 4. Fukuyama B. Liberté pour les modernes et les anciens 1. Max Weber 2. Benjamin Constant 3. Durkheim 4. Antique (Platon et Aristote) C. Les droits de l'Homme et du citoyen 1. Jurgend Habermas 2. Hegel D. Individu, Etat et fait religieux 1. Max Weber 2. Durkheim E. Comparaison Etats-Unis / France sur la liberté de conscience 1. Jean Jaurès 2. Hegel 3. Thomas Jefferson 4. Alexandre Kojène F. Auguste Comte et le positivisme 1. Michel Foucault 2. Max Weber 3. Luther 4. Calvin G. Machiavel, étude de l'homme de l'état moderne 1. La guerre 2. Michel Foucault 3. Machiavel 4. Ernest Bloch (le principe espérance)
Chapitre 1. Le rationalisme
I) Descartes (1596-1650)
A. Physique et métaphysique, bases de la connaissance cartésienne du monde B. Question sur l'âme et le corps C. Différence volonté/entendement, erreur/faute D. Husserl
II) Spinoza (1632-1677)
A. Le bonheur par la recherche de la connaissance B. Notion de causalité C. Connaissance de l'Homme et liberté D. Critique du dualisme cartésien E. Trois ordres de connaissances F. La philosophie politique de Spinoza G. Claude Levi-Strauss H. Vision politique de Spinoza I. Guerre et paix
III) Hobbes (1588-1679)
A. L'état de nature B. La nature humaine et la guerre C. Une prise de conscience du malheur entraînée par la contradiction de la guerre D. La production d'une loi naturelle E. Critique de Rousseau F. Position de Marx par rapport au droit G. Hobbes philosophe pro-totalitarisme? H. Empirisme et rationalisme
Chapitre 2. L'empirisme
A. John Locke (1632-1704) 1. Philosophie politique de Locke 2. Exposé politique de Locke 3. Système ternaire : état de nature, état civil, lien entre les 2 4. Le travail comme condition humaine et valeur primordiale 5. Les manques de l'état de nature (et plus spécifiquement en ce qui concerne la justice) 6. La hiérarchisation des pouvoirs selon Locke 7. Conclusion et portée de l'oeuvre de Locke 8. Morale religieuse et droit 9. L'individu et le groupe perçus par Locke 10. Thème de la tolérance B. Un renouvellement de l'empirisme : Hume (1711-1776) 1. Un renouvellement du rationalisme 2. La science de l'Homme selon Hume 3. Phénomène de la croyance et théorie de la connaissance 4. Antériorité de l'expérience 5. Remise en cause de l'idée de causalité 6. Hume et le social (recherche de reconnaissance et création de conventions) 7. Bilan sur la querelle Rationalistes / Empiristes
Chapitre 3. Le coeur et la raison
A. Rousseau (1712-1778) 1. Critique de Rousseau à ses prédécesseurs 2. L'état de nature de Rousseau 3. Moment de regroupement social 4. Le nouveau contrat social 5. Théorie de la souveraineté 6. Religion et religion civile comme éclairage de la volonté générale 7. Paix civile et conflit extérieur 8. Héritage Rousseauiste B. Kant (1724-1804) 1. L'oeuvre de Kant 2. L'étude de la raison par la raison 3. Un sujet qui construit sa compréhension des phénomènes. (Sensibilité + Entendement) 4. La raison 5. La métaphysique 6. Raison pure et morale 7. Morale et liberté 8. Anthropologie structurale 9. Critique de la faculté de juger (ou du jugement) 10. Notion de finalité 11. Liberté morale et sociale 12. Société et religion C. Hegel (1770-1831) 1. La connaissance comme domination de l'Homme sur le monde 2. Une philosophie idéaliste 3. Philosophie Hegellienne appliquée aux institutions politiques (état, droit, histoire) 4. Le moment politique 5. La compréhension Hégelienne de l'histoire 6. L'Etat bureaucratique : la réponse de Hegel au problème politique 7. L'Esprit dans l'histoire, et sa compréhension de la nature 8. Structure de la société selon le modèle ternaire d'Hegel 9. Pensées ultérieures fondées sur la doctrine d'Hegel D. Marx 1. Marx: La religion comme aliénation de l'Homme 2. Parcours et oeuvres de Marx 3. Abstraction et réalité 4. L'homme et la liberté 5. Critique de l'Etat 6. Enquête de Marx sur les injustices : étude de l'économie politique 7. Le phénomène religieux 8. Le sujet et la vie religieuse 9. Le suicide et l'intégration 10. Etude des sociétés primitives et de leurs religions 11. Diversité d'organisation sociale mais universalité de la raison
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Extraits
[...] Thème de la tolérance: Pas de laisser cours à ttes les imaginations, mais se demander ce qui peut être toleré avec l'étude de la raison. Pour Locke, tout n'est pas permis, la tolérance est limitée. On ne peut pas, au motif de religion, dire n'importe quoi, proposer des actions en fonctions de règlements religieux. Donc, il confie au judiciaire le choix de définir ce qui est et ce qui n'est pas acceptable. Ce qui ne peut être accepté de près ou de loin, c'est ce qui va entraîner la discorde dans la société. [...]
[...] C'est important pour établir un lien social. Durkheim: l'Homme civil, tout en différent de l'homme naturel doit soutenir avec la société le même rapport que l'homme naturel avec la nature civile. Le rapport constitue les deux termes de ce rapport. Le rapport est constitué par lui-même. Ce milieu doit être un milieu juridique qui n'opprime pas les indiv (comme le milieu naturel.). Le droit n'est pas naturel: c'est un artifice, une invention. La loi prend une dimension impressionante. Ca n'est pas la loi des Hommes. [...]
[...] Hume pense être l'espirt de son époque. Pour lui, la religion interdit aux fidèles de raisonner, cette facultées est réservée à des personnes supérieures. Aujourd'hui, c'est l'inverse, et on voudrait que les individus pensent leur croyance. L'imagination est régulée, règlée car elle doit aboutir à organiser une société. Le fait qu'elle se pense comme une organisation sociale limite l'imagination. Justifier une croyance, c'est montrer sa correspondance avec un fait observé dans la nature. Il ne faut pas sortir de la nature. [...]
[...] Il traque l'observation de phénomènes contraires qui pourraient remettre en cause les théories en place, contrarier les lois généralles pour trouver des lois encore plus généralles, renouveller les grandes lois qui veulent expliquer le monde à l'entendement humain. L'esprit de Newton n'est pas cartésien (penser la supérité de la raison sur l'expérience sensible). Pour lui les mathématiques sont un instrument de généralisation, mais ce serait une erreur d'utiliser les mathématiques en tant qu'une métaphysique qui voudrait expliquer le monde. Les mathématiques visent les proprietés physiques des choses et non pas leur idéalité, elles complètent les insuffisances de notre observation du monde. [...]
[...] S'ouvre le champs de la métqphysique, faute de pouvoir synthètiser dans le cadre de la connaissance, on synthètise dans le cadre de la métaphysique. Kant est l'adversaire de ces débordements de la métaphysique. Thèmes de la métaphysique traditionnelle viennent de ces abus. Idées qui font les thèmes de la métaphysique: l'âme, le monde et Dieu. La structure de l'entendement humain construit l'interprétation des choses du sujet, en formant des concepts accessibles à la compréhension humaine. La formation des concepts est très importante dans l'étude de Kant. [...]