Craindre l'Etat, absence d'Etat, intérêt général, légitimité, garantie des libertés, citoyenneté, équilibre des pouvoirs, démocratie, fondement de la justice, paix civile, état de nature, Thomas Hobbes, oppression, anarchisme, asservissement
L'État possède une triple signification : sociologique, organisationnelle et juridique. Sur le plan juridique, l'État est défini par Georges Burdeau dans son Traité de science politique, comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité que la nation possède sur les citoyens en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général et avec une nuance éthique, le bien commun. Nous nous intéresserons donc ici uniquement à sa signification juridique. L'État vient du latin stare, qui signifie "tenir debout". Nous entendons donc par l'État, l'ensemble des moyens mis en place dans une société pour la gouverner, la diriger. En effet, l'État résulte d'un très long processus historique, social et politique que l'on retrouve un peu partout à travers le monde.
[...] Mais l'État respecte-t-il toutes ses valeurs ? Par ailleurs, l'État entretient les inégalités sociales. On remarque quelques fois que l'État est au service des intérêts des plus forts, de ceux qui possèdent le plus de richesses. L'État français incarne des valeurs et une devise qui dit Liberté, Égalité, Fraternité , mais l'une de ces valeurs pose l'un des problèmes les plus fondamentaux de la société, c'est l'égalité. En effet, le gouvernement prône l'égalité et se dit être contre les différences et inégalités. [...]
[...] L'État est au service du bien commun, il incarne avant tout la capacité d'assurer d'abord la sécurité de ses citoyens. Seul un pouvoir absolu, c'est-à-dire qui impose aux individus d'abandonner leur liberté pour obéir au souverain (homme ou assemblée), est selon Hobbes, légitime. Son autorité ne peut être menacée par les hommes, et l'ordre qui garantit la sécurité est maintenu. L'État permet également de faire régner la justice dans la société. Il fait des distinctions entre le bien et le mal, il permet de régler les tensions et contrôler les hommes afin de maintenir l'ordre et la cohésion sociale. [...]
[...] Cette cohésion qui est primordiale dans le cadre d'une vie en société. Ainsi pour favoriser cette vie en société, l'homme ne peut pas faire tout ce qu'il souhaite faire. En effet dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, il est écrit que notre liberté s'arrête là où commence celle des autres . Nous ne pouvons donc pas avoir la totale liberté de nos actes. C'est la raison pour laquelle la présence d'un État est nécessaire, et ce notamment pour le contrôle voire la disparition des violences entre les hommes. [...]
[...] Philosophie politique - L'État est-il plus à craindre que l'absence d'État ? L'État possède une triple signification : sociologique, organisationnelle et juridique. Sur le plan juridique, l'État est défini par Georges Burdeau dans son Traité de science politique, comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité que la nation possède sur les citoyens en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général et avec une nuance éthique, le bien commun. Nous nous intéresserons donc ici uniquement à sa signification juridique. L'État vient du latin stare, qui signifie tenir debout . [...]
[...] Ainsi, pour trouver un terrain d'entente ne faut-il pas plutôt un équilibre entre les citoyens et l'État ? Une répartition équitable des pouvoirs ? On a besoin de l'État pour empêcher le citoyen d'abuser de sa liberté, mais on a aussi besoin de liberté pour empêcher l'État d'abuser de son pouvoir selon Karl Popper. L'État ne doit donc être ni fort, ni faible, mais au juste milieu. De ce fait, afin que le pouvoir ne soit pas concentré dans les mains des mêmes individus, il convient, comme le montre Montesquieu, que les pouvoirs soient séparés. [...]
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