"La philosophie n'est pas un concept voté par le Parlement, ni le résultat d'un référendum. Chacun a ses préférences." - Qu'en pensez-vous ?

Thèmes abordés

Copernic, Platon, Socrate, Hegel, démocratie, pensée philosophique

Résumé du document

Dans une démocratie, les décisions sont prises sur la base du vote majoritaire et de la volonté générale. La vérité éternelle est très différente de la démocratie. L'histoire a prouvé que la vérité ne se range jamais du côté de la majorité. Cela a toujours été le privilège de quelques-uns. C'est pourquoi ce sujet affirme que "La philosophie n'est ni un concept voté au parlement ni le résultat d'un référendum...". Y a-t-il un accord philosophique ?

Extraits

[...] Le manque de compréhension de la philosophie vient du fait que personne n'a le monopole de la vérité. Tout le monde pense avoir raison, mais en réalité, personne n'a tellement raison que les autres philosophes ne puissent pas le réfuter. Alors Socrate a dit : « La vérité n'est ni à moi ni à vous ; la vérité n'est ni la mienne ni la vôtre. » C'est devant nous tous et nous sommes tous impliqués. » Cette analyse montre donc que la philosophie ne peut en aucun cas être le résultat d'un accord ou d'une décision post-référendaire. [...]

[...] "La philosophie n'est pas un concept voté par le Parlement, ni le résultat d'un référendum. Chacun a ses préférences." - Qu'en pensez-vous ? Introduction Dans une démocratie, les décisions sont prises sur la base du vote majoritaire et de la volonté générale, mais la philosophie en tant que discipline académique. La vérité éternelle est très différente de la démocratie. L'histoire a prouvé que la vérité ne se range jamais du côté de la majorité. Cela a toujours été le privilège de quelques-uns. [...]

[...] Il est cependant possible de trouver une certaine forme d'accord entre les philosophes. Par exemple, la plupart des philosophes des Lumières ont convenu de défendre les droits de l'homme et de promouvoir la science et la technologie en tant que source de développement humain. Il serait donc abusif de nier toute forme d'accord philosophique. Conclusion Enfin, nous devons nous rappeler que la vérité n'est pas démocratique. La bonne personne n'est pas toujours la meilleure. Toutefois, cela n'exclut pas la reconnaissance de certains points de vue convergents entre philosophes. [...]

[...] L'histoire de la philosophie est aussi l'histoire d'un libre conflit intellectuel entre philosophes à la recherche de vérités partiellement réalisées. Il y a toujours eu des désaccords entre les philosophes : Thalès affirmait que l'eau est la substance première de toute existence, Platon croyait qu'il y avait deux mondes, le sensible et l'intellectuel ; répliquait que la forme et la matière ne pouvaient être séparées ; l'abbaye d'Ebi Jul affirmait la théorie selon laquelle tout vient des atomes, mais saint Thomas a rejeté cette théorie d'Épicure, affirmant que Dieu se déclarait créateur et garant. [...]