Edmund Burke est né le 12 janvier 1729 et est mort le 9 juillet 1797. C'était un homme politique et un philosophe né en Irlande. Il est célèbre pour sa ferme opposition à la Révolution Française et il est considéré comme l'un des chefs de file de la faction conservatrice au sein du parti whig.
Il a eu une vie politique bien remplie en étant un des principaux chefs whigs et le député de Bristol, mais la défense des catholiques irlandais dont nous parlerons tout à l'heure a précipité la perte de son siège de député en 1790 et sa rupture avec les whigs en 1791. Il se retire alors de toute activité politique.
On constate que Burke est un traditionaliste engagé particulièrement quant à la Révolution française, mais également dans certains de ses autres engagements. Il s'affirme lui-même conservateur par cette citation tirée de l'ouvrage Réflexion sur la Révolution de France : « Je suis de ceux qui montre le plus d'ardeur pour maintenir cette constitution et ses principes dans leur plus grand degré de pureté et de vigueur. »
[...] Les whigs, qui s'illustrèrent par leur opposition à l'absolutisme royal, étaient généralement considérés comme des partisans de la tolérance pour les dissidents religieux. Ils jouèrent donc un rôle important dans la révolution de 1688. Régence : Gouvernement d'un état monarchique exercé par un régent qui exerce le pouvoir et qui gouverne un état durant la minorité du souverain ou dans certaines circonstances exceptionnelles où il en est empêché comme l'incapacité ou l'absence Athéisme : le fait de n'appartenir à aucune religion. [...]
[...] A ce titre il se permet d'ajouter que la Révolution française est la plus étonnante que l'on n'ait jamais vue jusqu'à présent. Son souhait principal est de voir régner en France un esprit de liberté éclairé. Mais il critique avant tout l'œuvre législative française qu'il juge fondée sur des idées théoriques et intemporelles alors que selon lui, les réformes doivent être particulières au contexte spatiotemporel. Toutes les mesures prises sont tirées de la raison humaine des membres de l'Assemblée nationale et des philosophes rationalistes. [...]
[...] Conclusion En conclusion, on peut donc dire qu'il est difficile de ranger Burke dans une catégorie spécifique et de le définir comme traditionaliste ou progressiste. Nous avons, en effet vu qu'une partie de la pensée de Burke notamment celle qu'il affiche dans ses Reflexions est contre révolutionnaire, car il considère le processus révolutionnaire contre nature, contre historique et totalement contraire aux vrais droits de l'homme. Il y fait clairement apparaître son traditionalisme en montrant que pour lui rompre avec toutes traditions c'est rompre avec toutes les libertés héritées et c'est pour cela qu'il voit en la Révolution française la possibilité de l'arrivée du pire despotisme possible. [...]
[...] Burke et Kant Interprètes de la Révolution française. Paris : L'Harmattan p. DESMARAIS Cyprien. Chapitre XXIV : Opinions d'Edmund Burke, sur la marche politique de la Révolution française. In : Histoire des histoires de la Révolution française. Paris, Paul Mequignon p.129-156. GOYARD-FABRE Simone. L'Etat moderne : regards sur la pensée politique de l'Europe occidentale entre 1715 et 1848. Paris : éditions Vrin p. [...]
[...] Peut-on seulement considérer Burke comme un conservateur ? Introduction I. Burke, un traditionaliste engagé A. Son opposition à la Révolution française B. Les critiques de Burke quant à la Révolution française C. Ses autres engagements II. Burke, un progressiste rationnel A. Contradictions dans son opposition à la Révolution B. Burke ne s'oppose pas au progrès III. [...]
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