Pensée politique de Rousseau, révolution française, état de nature, économie moderne, Levi Strauss, contrat social, volonté générale, Hobbes, gouvernement, monarchie, religion civile, DDHC déclaration des droits de l'homme et du citoyen
On s'intéresse à sa pensée politique. C'était un autodidacte, il a eu des pensées multiples, il était écrivain, musicien, philosophe, ethnologue. Levi Strauss disait qu'il était l'inventeur de l'ethnologie. Comment s'articulait sa pensée politique ? L'ombre portée de la Révolution française sur l'interprétation de sa pensée, Rousseau n'a pas connu la révolution, c'est un problème, car la Révolution française était la fille des Lumières, il aurait pensé en amont la révolution. Il y a l'idée que la philosophie des Lumières a préparé la Révolution française intellectuellement et on pense surtout à Rousseau.
[...] Il est à la fois auteur moderne et antimoderne Rousseau. Son anti modernité ça veut dire quoi ? C'est un mot inventé par Jacques Maritain en 1822, il est hostile à Rousseau en ajoutant aussi qu'il était ultramoderne. Il faut distinguer l'antimoderne du conservateur et du réactionnaire. L'antimoderne n'est pas ces 2 cas, c'est un 3e cas, il critique les valeurs de la modernité l'antimoderne, il n'aime pas le monde tel qu'il est et il s'appuie du passé pour critiquer, ce qui distingue l'antimoderne et du réactionnaire c'est qu'il n'a pas de projet politique l'antimoderne ne croit pas possible le retour en arrière. [...]
[...] Selon Hobbes les hommes sont dans le contrat pour la sécurité, Rousseau est d'accord. Quel est le problème du contrat social ? Selon rousseau, comment peut-on faire pour toucher les bénéfices du contrat tout en restant libre, c'est cela son problème, il cherche le contrat qui validera les deux. Hobbes disait que non, les 2 n'étaient pas possibles. Rousseau pense avec et contre Hobbes le deal pour Hobbes = Sécurité, mais pas liberté. Rousseau dit « est-ce qu'on peut faire mieux sans renoncer à notre liberté ». [...]
[...] La volonté générale dit le bien de tous. La volonté générale n'est pas non plus la volonté de tous. C'est un compromis entre les intérêts, c'est un peu comme la médiane, elle coupe en deux et c'est celle-là qu'on a le plus au monde. C'est la médiane de l'intérêt particulier selon Rousseau. La volonté générale, c'est lorsque l'on va réunir le groupe et le professeur va écouter tout le monde. Elle résulte d'un processus de consultation et le législateur doit extraire la volonté générale après avoir écouté tout le monde. [...]
[...] La pensée politique de Rousseau On s'intéresse à sa pensée politique. C'était un autodidacte, il a eu des pensées multiples, il était écrivain, musicien, philosophe, ethnologue. Levi Strauss disait qu'il était l'inventeur de l'ethnologie. Comment s'articulait sa pensée politique ? L'ombre portée de la Révolution française sur l'interprétation de sa pensée, Rousseau n'a pas connu la révolution, c'est un problème, car la Révolution française était la fille des Lumières, il aurait pensé en amont la révolution. Il y a l'idée que la philosophie des Lumières a préparé la Révolution française intellectuellement et on pense surtout à Rousseau. [...]
[...] La « religion civile » Concernant ce concept, pour Rousseau l'État avait besoin d'une religion bien conçue, il y a une réflexion religieuse chez Rousseau dans le domaine civil il y avait 2 conceptions : il était quelqu'un qui regrettait que l'État ait plus d'autorité s'il avait à la fois le pouvoir temporel et spirituel, Rousseau est un bon lecteur de Hobbes dans le Léviathan 1651. C'est sa 1re conviction et pour lui un État, pour bien tourner, il faut que ce soit une religion qui permet d'assurer une cohésion. [...]
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