Nicolas Machiavel est un penseur et un théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre. Né en 1469 et mort en 1527 à Florence ou il fut notamment secrétaire d ‘État de 1498 à 1512 puis condamné à l'exil jusqu'en 1526 en raison du retour de la famille Médicis au pouvoir. Combinant une grande connaissance de la littérature et une gestion effective du pouvoir, Machiavel allie tout au long de sa vie la théorie aux pratiques. C'est pourquoi dans ses textes il se place comme le précurseur de la pensée politique moderne et le premier à établir une réelle distanciation d'avec les Anciens.
[...] Car si le peuple semble peut avoir affaire des moyens, ses passions pour la morales sont a dompter. Ainsi, machiavel démontre que la ruse qui consiste à feindre que la morale est la priorité est a démontré a chaque instant par le prince et notamment lorsqu'il s'adresse au peuple. Il affirme alors que le prince doit être « un grand simulateur et dissimulateur » en citant pour exemple Alexandre XI qui selon lui est le plus a même de représenter cette théorie par ses réussite démagogique. [...]
[...] En effet dans le chapitre 15 dans ce premier chapitre sur l'art de gouverner il insiste sur le caractère mauvais de l'homme pour conseiller au mieux les gouvernant en fonction de ce que vaut réellement la société., il explique que la condition humaine ne permet pas d'avoir une attitude complétement vertueuse Il caractérise par exemple les hommes comme des gens qui ne sont pas des gens de bien, des hommes mauvais. Chapitre 18 - la méchanceté des hommes : leur caractère passionnel (ambition, goût du changement, etc.). Le prince n'a pas à compter sur la loyauté de ses sujets. A lui de prendre des précautions à cet égard, et il n'a pas à attendre d'avoir été trompé pour tromper Machiavel en affirmant ce qu'il constate, rappelle que la politique et la morale doivent pouvoir se baser sur la vérité. [...]
[...] Si la ruse est amorale elle permet a un peuple de se cristalliser autours d'un chef et ainsi de se protéger des envahisseur et de la faiblesse. Lorsqu'il prône la démagogie, Machiavel semble prôner en vérité ce qu'on appelle la raison d'état c'est à dire la raison qui pousse le prince à agir en dehors de tout principe pour le bien de son pays. La morale semble alors n'être que secondaire et la politique, la conservation du pouvoir et la recherche de l'efficacité les premières aspiration d'un prince. [...]
[...] ainsi il explique que si le prince doit vivre dans une volonté vertueuse, comme on l'a vu, elle doit être en second plan car les princes ayant eu un impact sur la société civile sont ceux qui ont su ruser. Selon lui la valeurs suprême reste l'efficacité de la politique du prince. II les moyens du prince. La Loi et la force Machiavel explique en ce qui concerne la morale en politique que le peuple est gouverné par la loi et la force « il y a deux manières de combattre, l'une par les lois l'autre par la force. [...]
[...] La ruse semble être la base de la domination du Prince sur le peuple. Néanmoins, en ce qui concerne les grands, machiavel insiste sur l'aspect suivant : même s'ils connaissent les dessous, ils ne sont que minoritaire et ne dirigent pas l'opinion publique et donc n'ont pas de poids sur le jugement du peuple. « en ce monde il n'y a que le vulgaire ; et le petit nombre ne compte point quand le grand nombre a sur quoi s'appuyer » Sur ce point, dans le chapitre 18 machiavel met en avant une différenciation conséquente entre le peuple (popolo) et les grands. [...]
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