Les prescriptions morales varient dans le temps et l'espace, et notre conscience certifie ces jugements et ces décisions courantes. Évoquer l'universalité d'une morale fondée en raison c'est invoquer également la question du relativisme. Car ce qui de nos jours peut paraître infâme et immorale était pratiqué dans d'autres civilisations.
L'inceste chez les Pharaons, la polygamie qui encore de nos jours et présente, l'esclavage à une période…tous ces éléments peuvent être résumé par la maxime de Pascal qui rétorque ces actes ont « eu leur place entre les actions vertueuses ». Ainsi si chaque individu souhaite vivre heureux, est-ce cette morale - à savoir l'ensemble des règles de conduite universelles, et qui a pour but de définir un idéal- qui lui servira d'unique guide par la voie de la raison ?
Pour de nombreux sociologues, il existe une réalité morale qui, comme tout fait social dépend des règles qui permettent de vivre en société, et en ce sens la morale subit des changements, ainsi la première morale avant d'être fondée en raison peut être celle du devoir et de la conscience.
Ainsi, on se demandera : dans quelle mesure existe-t-il un ensemble de règles tenues pour universellement valables ?
[...] La morale est-elle universellement valable ? Les prescriptions morales varient dans le temps et l'espace, et notre conscience certifie ces jugements et ces décisions courantes. Evoquer l'universalité d'une morale fondée en raison c'est invoquer également la question du relativisme. Car ce qui de nos jours peut paraitre infâme et immoral était pratiqué dans d'autres civilisations. L'inceste chez les Pharaons, la polygamie qui encore de nos jours est présente, l'esclavage à une période tous ces éléments peuvent être résumé par la maxime de Pascal qui rétorque ces actes ont eu leur place entre les actions vertueuses Ainsi si chaque individu souhaite vivre heureux , est-ce cette morale- à savoir l'ensemble des règles de conduite universelles , et qui a pour but de définir un idéal- qui lui servira d'unique guide par la voie de la raison ? [...]
[...] Hume dans son analyse de la morale lui suscite du scepticisme, comme on en trouve dans une grande partie de son œuvre. Malgré leurs caractères plus ou moins universels, les règles de morale ne se déduisent pas par l'usage de la raison. Elles sont du ressort du sentiment et du sens commun. Pour l'action, les passions sont le moteur de la volonté et fixent les objectifs; le rôle de la raison se limite à discerner ce qui est utile et les moyens à mettre en œuvre. [...]
[...] On peut également évoquer la notion chrétienne de Saint-Esprit selon laquelle, la morale est universelle dans la mesure où c'est le Saint-Esprit qui nous admoneste qu'on agit mal. On sent donc la distinction entre les deux notions antinomiques que sont le bien et le mal. En conclusion pour cette partie, on peut affirmer que la morale propre à l'homme peut être considérée comme universelle à partir du moment qu'elle tient à sa source dans la conscience de l'homme. Qu'en est-il de son universalité dans le cadre général ? Cela nous pousse donc à étudier cela dans notre seconde partie. [...]
[...] La raison est elle réellement fondatrice de cette exigence morale ? Cela nous pousse à notre troisième partie. L'impératif kantien fondé en raison est absent de toute la morale grecque qui considère que l'idéal moral ne peut être conçu sous forme d'une loi écrit Victor Brochard pour montrer que cette conception de faire le devoir moral par devoir et cela de manière rationnelle n'a pas de raison d'être. Les lois n'agissent pas sur notre moral qui est le résultat de la conscience d'où leur caractère universel. [...]
[...] Toutefois, on ne peut suivre cette nature de notre conscience qu'en passant par une règle de vie rationnel d'où le paradoxe suivant : c'est la conscience qui fonde notre morale mais elle doit passer par la raison. De plus Kant pour démontrer que le devoir est nécessaire pour la loi morale passe à le postulat de l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme donc en voulant être rationnel il conduit une morale à la religion, notion antiphilosophique. La conscience morale qui se veut rationnelle ne se réduit-elle pas à l'obéissance à des impératifs sociaux ? Ces derniers peuvent pourtant être complètement irrationnels. [...]
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