L'Organisation des Nations Unies est fondée en 1945 et remplace la Société des Nations dans le but d'assurer la paix mondiale, de s'assurer du respect des droits de l'homme et de favoriser les domaines économiques et sociaux. Mais très vite, devant les désirs d'expansion de l'URSS et des Etats-Unis, la promesse d'une paix durable va s'envoler quelque peu. En effet, Joseph Staline va s'accaparer l'Europe Centrale et l'Europe de l'Est, contrairement à ce que la Charte des Nations Unies et la conférence de Yalta prônaient (le droit des peuples de décider eux-mêmes de leur sort). Ainsi, Winston Churchill s'inquiète et s'inscrit en faux devant ce que fait Staline. En 1946, lors du discours de Fulton, Churchill dira « De Settin dans la Baltique, à Trieste dans l'Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent ». En Europe occidentale, ce sont les Etats-Unis qui essayent d'imposer leur système. L'URSS et les Etats-Unis tentent de faire la même chose : étendre leur modèle. Une guerre psychologique se met alors en place.
[...] Cette dernière réplique en créant le pacte de Varsovie. Mais la mort de Staline met fin au paroxysme de la Guerre Froide. Le climat de méfiance réciproque s'adoucit quelque peu et on assiste à un équilibre de la terreur. II- Des tentatives d'apaisement La coexistence pacifique 1. Le dégel et ses limites (1953-1962) Le successeur de Staline après sa mort en 1953 se nomme Nikita Khrouchtchev. Lors du congrès du parti communiste, Khrouchtchev révèle la terreur stalinienne. Il dénonce le culte de la personnalité de son prédécesseur et la terreur de masse. [...]
[...] Cette base est beaucoup trop près de son territoire selon Kennedy qui lance alors un ultimatum à l'URSS pour qu'elle retire ses missiles. Khrouchtchev rapatrie finalement son armement, mais le monde n'est pas passé loin d'un nouveau conflit majeur. La crise de Cuba marque le premier affrontement direct. Cependant, les deux blocs veulent à tout prix éviter la guerre et c'est pourquoi l'URSS accepte de faire marche arrière La détente (1962-1975) Après la crise de Cuba, Kennedy et Khrouchtchev prennent conscience de la possible ampleur des dégâts. Des dispositions bénéfiques pour pallier à ce genre de situation sont donc prises. [...]
[...] La doctrine Truman marque donc le début de la Guerre Froide à laquelle va s'opposer la doctrine Jdanov. Les premières crises 1. Le blocus de Berlin (24 juin 1948- 12 mai 1949) Berlin se situe en zone soviétique. Cependant, la ville est divisée en quatre. La moitié est est contrôlée par les Soviétiques, alors que la partie ouest est partagée entre les Etats-Unis, les Britanniques et les Français. Par crainte d'une alliance anti-URSS de la part des alliés, Staline ordonnera le blocus de Berlin entre juin 1948 et mai 1949. [...]
[...] Mais contrairement à l'effet prévu, cette tentative va faire imploser l'URSS. L'échec de ce coup d'état marque la fin du communisme. Le 25 décembre 1991, Gorbatchev démissionne. Pendant cette période est créée la CEI (Communauté des Etats Indépendants) qui réunit les nouveaux Etats créés. Conclusion La chute de l'URSS en 1991 marque la fin de la Guerre Froide. Cette période trouble marque une quarantaine d'années passée dans la crainte d'un affrontement majeur dans un monde divisé entre deux blocs et deux idéologies. [...]
[...] Puis, des rencontres au sommet sont organisées de manière périodique. Enfin, des négociations sur une limitation des armements nucléaires sont entamées. En bref, un système ne tente plus de surpasser l'autre ; c'est la cohabitation. Le principe d'ingérence est désormais respecté par les deux puissances, comme le montre le printemps de Prague de 1968. A cette date, la Tchécoslovaquie souhaite adopter un communisme modéré. Mais l'URSS n'accepte pas cette situation et après un léger laps de temps, elle envoie ses chars régler l'affaire. [...]
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