En effet, le verbe « souffrir » renvoie aussi bien à une douleur physique qu'à une souffrance morale.
- Le mal physique relève de la douleur, laquelle agit comme un avertisseur qui signale un dysfonctionnement corporel. Elle correspond à une excitation des terminaisons nerveuses.
- Le souffrance, qui renvoie au plan psychique de l'individu, peut se caractériser par le constat vécu de notre finitude, des limites de notre existence. La souffrance nécessite donc une opération de réflexibilité, c'est-à-dire que la conscience du sujet se tourne vers elle-même pour identifier le mal dont elle souffre comme étant effectivement un mal (...)
[...] - Le mal physique relève de la douleur, laquelle agit comme un avertisseur qui signale un dysfonctionnement corporel. Elle correspond à une excitation des terminaisons nerveuses. - Le souffrance, qui renvoie au plan psychique de l'individu, peut se caractériser par le constat vécu de notre finitude, des limites de notre existence. La souffrance nécessite donc une opération de réflexibilité, c'est-à-dire que la conscience du sujet se tourne vers elle-même pour identifier le mal dont elle souffre comme étant effectivement un mal. [...]
[...] Distinctions au sein de la notion de mal - mal moral : lorsqu'on parle des crimes ou des fautes commises par les hommes ( viols, meurtres, vols, pillages, mensonges ) - mal physique : lorsqu'on parle de la douleur ou des souffrances subies, des catastrophes naturelles ( incendies, inondations, tremblements de terre, ouragans, cyclones ) - mal métaphysique : lorsqu'on parle d'un mal qui fait partie inhérente de la nature des choses, et que l'on comprend comme un élément nécessaire de notre univers . stoïciens et épicuriens - l'éthique d'Épicure Pour Épicure ( 341-270 avant J.-C. l'univers est composé d'atomes, des particules microscopiques et indivisibles. L'âme est, comme le corps, composée d'atomes ; et elle se voit détruite en même temps que le corps. [...]
[...] - La souffrance peut également être envisagée comme l'expérience d'un manque qui ne se laisse pas définir. Il s'agit non pas d'un manque concernant l'Avoir, mais un manque concernant l'Être, comme un désir condamné à rester inassouvi. - On peut aussi penser à la frustration par rapport à un idéal, le sentiment d'une exigence démentie. Pour Clément Rosset, les systèmes philosophiques ne sont qu'une tentative de combler ce vide laissé par la déception d'une raison qui réalise que la connaissance ultime est hors de sa portée . [...]
[...] è Dans quelles circonstances peut-on affirmer qu'un individu est responsable du mal qu'il a commis ? - Aristote, Éthique à Nicomaque ; livre chapitres 1 à 6. Pour Aristote, toute action faite sous contrainte ou par ignorance est involontaire. Dans l'action involontaire, le sujet ne fait aucun choix. Tout acte impulsif ou passionnel est ainsi involontaire, puisqu'on agit alors en se soumettant à des prédispositions qui échappent à notre contrôle. - L'agressivité animale est liée à un rapport spatial entre les sujets. [...]
[...] On peut désirer le mal en sachant que c'est un mal, ou au contraire on peut désirer le mal en le prenant pour un bien, donc en faisant erreur sur sa nature : c'est la thèse du mal comme ignorance. Pour Platon, le désir du mal s'explique donc par l'ignorance de celui qui le désire en le prenant pour un bien. Le mal et le pouvoir politique Hannah Arendt ( 1906 1975 ) . à propos du cas Eichmann : Ce qui me surprenait chez le coupable, c'était un manque de profondeur évident, et tel qu'on ne pouvait faire remonter le mal incontestable qui organisait ses actes jusqu'au niveau plus profond des racines ou des motifs. [...]
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