En sciences physiques, la loi établit entre des données des rapports qu'elle exprime grâce à un langage mathématique. Dans les sciences humaines, la loi a une vertu directive et régulatrice. Dans le domaine du politique, elle permet aux hommes de s'unir entre eux sous une même communauté juridique. En effet, les lois dans la société civile imposent et interdisent mais pourquoi les hommes les respectent-ils? D'où tirent-elles leur force ?
[...] Dans la Grèce antique, les lois tirent leur force aux côtés des dieux. Ce côté mythique apporté aux lois démarre avec Platon qui pense qu'une loi est quelque chose de vrai sans discussion possible de la part des hommes. Platon donne aux lois cette dimension mythique dans la "prosopopée des lois" de l'apologie de Socrate. La force divine des lois a tout de même été remplacée. En effet, aujourd'hui si les lois sont respectées par les hommes c'est parce qu'elles sont prescrites par l'Etat. [...]
[...] Pour lui, le citoyen tire sa force de la loi et la loi puise sa force dans le citoyen. Les philosophes ont donc réfléchi sur l'origine de la force de la loi et leurs opinions sont divergentes. Si certains pensent qu'elle émane d'une puissance supérieure aux hommes, d'autres estiment qu'elle provient du consentement de la communauté. Aujourd'hui malgré sa vigueur, la loi laisse apparaître des failles et un doute sur son autorité subsiste puisque certains hommes n'y sont pas soumis tels les hommes politiques avec l'immunité. [...]
[...] En effet, il existe des lois intemporelles et universelles qui tirent leur force de cette nature. Dans d'autres cas, la loi est respectée, car elle est décidée par une autorité supérieure à la communauté d'Homme. Il existe des lois intemporelles et universelles qui tirent leur force de cette nature Dans toutes sociétés civiles, il y a des lois qui sont intemporelles et universelles. En effet, le droit ne peut se contenter des lois positives. Il existe donc un noyau dur de loi perpétuelle qui est admise par la totalité de la population. [...]
[...] Cependant, ces lois ne sont pas décidées directement par le peuple lui-même. En effet, selon Hobbes, il existe un souverain extérieur au contrat. C'est d'après lui le Léviathan. Ce souverain est assez fort pour être dissuasif et décider de ce qui est bon et mauvais pour l'homme. Il cumule à la fois le pouvoir de faire appliquer les lois c'est-à-dire le pouvoir exécutif et le pouvoir d'édicter les lois donc le pouvoir législatif. Ainsi par le biais de ce souverain, la loi tire sa force, mais ce souverain n'existe que par le peuple donc indirectement la loi devient puissante grâce au consentement à celle-ci par la communauté. [...]
[...] Son argumentation est simple. Il énonce que la loi n'est pas puissante, car elle a été imposée par quelqu'un de plus fort. Il dit que si les hommes respectent cette loi c'est par prudence et non pas en conscience c'est-à- dire qu'ils le font non pas parce qu'elle est juste, mais parce qu'elle a été édictée par quelqu'un de plus fort. Rousseau veut dire que la force ne fait pas l'autorité de la loi. L'autorité légitime ne saurait être fondée sur la force. [...]
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