John Locke: Né en 1632, mort en 1704, c'est un philosophe anglais empiriste. Conseiller du comte de Shaftesbury, Locke est obligé de s'exiler en France et en Hollande lors des guerres civiles qui ravagent l'Angleterre. Il est principalement connu pour sa théorie de la connaissance (1690: Essai concernant l'entendement humain) et sa philosophie politique (1689: Lettre sur la tolérance; 1690: Deux traités du gouvernement civil).
La philosophie de la connaissance : Elle est exposée dans l'ouvrage majeur de Locke, l'Essai concernant l'entendement humain. Dans le livre I, Locke critique l'innéisme (l'idée que nous avons dans notre esprit des idées innées d'où vient notre connaissance). Il développe ensuite sa propre théorie de l'esprit qui est empiriste : notre esprit est une «table rase» sur laquelle viennent s'imprimer des sensations, qu'elles soient internes ou externes. Ces différentes sensations se combinent ensuite pour créer nos idées les plus complexes. Dans le livre III, Locke expose une théorie du langage, qui est nominaliste – les mots ne désignent pas des essences mais simplement une collections de phénomènes qui se ressemblent. Tout mot qui ne peut référer à une expérience n'a aucun sens. Enfin, dans le livre IV, Locke développe sa théorie de la connaissance, qui est intuitionniste – nous découvrons le lien entre deux idées par intuition – et assez pessimiste – Locke ne croit guère la connaissance humaine capable de grands progrès.
[...] Locke est donc à l'origine de la conception classique du libéralisme politique. L'État doit protéger la société civile qui lui reste extérieure. C'est donc un État minimal: il ne fait que faire respecter les droits naturels des citoyens. Le second traité du gouvernement civil L'état de nature: Locke part du constat qu'aucun des régimes actuels (le livre est écrit dans les années 1680) ne peut se prévaloir de l'autorité divine. Par conséquent, il faut trouver un fondement à l'autorité qui soit autre que la force et la violence. [...]
[...] Locke et Montesquieu : les deux modèles fondateurs I. la philosophie de John Locke John Locke: Né en 1632, mort en 1704, c'est un philosophe anglais empiriste. Conseiller du comte de Shaftesbury, Locke est obligé de s'exiler en France et en Hollande lors des guerres civiles qui ravagent l'Angleterre. Il est principalement connu pour sa théorie de la connaissance (1690: Essai concernant l'entendement humain) et sa philosophie politique (1689: Lettre sur la tolérance; 1690: Deux traités du gouvernement civil). La philosophie de la connaissance: Elle est exposée dans l'ouvrage majeur de Locke, l'Essai concernant l'entendement humain. [...]
[...] Il va appliquer cette méthode dans son ouvrage majeur, De l'esprit des lois. Une grande partie de l'ouvrage est en effet constitué par la description des lois et des coutumes d'une multitude de sociétés. Il tente de dégager de cet examen les forces régissant la création des règles de droit: il y en a trois, le droit naturel, la nature du gouvernement et les causes physiques et morales Ces dernières expliquent la diversité des pays et forment ce que Montesquieu appelle l'esprit général d'une nation. [...]
[...] Les hommes sont propriétaires de leurs corps, qui leur est donné par Dieu. La Terre est une commune propriété des hommes. La propriété découle du travail ainsi, on possédera légitimement un champ, car on l'a mis en valeur le premier en le défrichant et en le mettant en valeur, ce qui représente un travail considérable. Cependant, on ne doit pas user de la Terre plus que de besoin on ne doit pas par exemple récolter plus de fruits que l'on ne peut en manger et ensuite les laisser pourrir. [...]
[...] Locke reconnaît l'égalité entre les hommes et les femmes et leur autorité parentale commune. La société civile: En raison de son instinct grégaire, l'homme ne peut vivre seul. La première société consiste en la famille, sous l'autorité des parents. Lorsqu'on passe de l'état de nature à l'état de société, et donc du droit naturel, qui consiste à assurer sa propre sécurité et à punir ceux qui enfreignent ce droit, au droit civil. Le droit civil consiste donc dans le fait de remettre aux mains de la société les droits naturels de ses membres, de fixer par la loi les sanctions et de confier leur application à des magistrats, les lois étant établies par un assemblé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture