Les libertés fondamentales, école du droit naturel, philosophie des lumières, St Thomas d'Aquin, contrat social
Elles seront accomplies dans un double mouvement qui prendra des siècles : l'idée de liberté n'est pas vraiment élaborée. Elle finira par se révéler à l'homme, mais à travers une histoire séculaire, animée d'un double mouvement : un mouvement de sophistication d'une part, car à partir d'élément brut, il a fallu progressivement élaborer quelque chose de plus en plus réfléchi et complexe, pour parvenir à la simplicité ultime, qu'est l'idée de la liberté et ces origines se sont détachées des écritures pour acquérir une existence autonome, et un mouvement de sécularisation.
Ce mouvement a connu des étapes, mais dans l'ensemble a été relativement continu. Il n'en demeure pas moins que les étapes les plus importantes sont celles qui se traduisent, à la fois par l'apparition de l'école du droit naturel, mais aussi par l'apparition de la philosophie des Lumières.
[...] C'est donc bien d'une révolution dont il s'agit : celle qu'introduit Grotius en détachant l'école du droit naturel de sa source religieuse. Dufferldorf Dans son ouvrage du droit de la nature et des gens il part de ce que Grotius avait apporte cad, que le droit naturel est sécularisé, pour poser la question du contrat social : puisque les gens ont des droits et qu'ils vivent dans une même société, c'est bien parce qu'ils ont décidé de l'existence, de la formation de cette société, de la vie de cette société, via un pacte social De même c'est au 17ème que toute la matière première a pris la forme qui lui permettrais d'être raffiné : Lock, Hobes, développent, a partir de la notion de contrat social, des analyses sur ce qu'est la vie en société. [...]
[...] Comment les concilier ? via le contrat social. Techniquement, pour Rousseau, l'homme s'engage tout entier dans le pacte social, chacun a des droits et tous ces droits, il les apporte au pacte social. Dès lors que tous les hommes se sont ainsi engagés personnellement, complètement dans le pacte social, alors tous se retrouvent aussi égaux que dans l'état de nature : ils ont tous fait le même choix, prix le même engagement, apporté les mêmes droits, en conséquence de quoi ils ont recrée entre eux dans ce pacte social, l'égalité intrinsèque qui existait selon lui dans l'état de nature. [...]
[...] Tous fatalement, vont sur le même problème, arriver a la même conclusion, la plus conforme à l'intérêt de tous. Cela suppose donc que chacun participe a l'expression de la volonté qui ne peut être générale que si chacun y participe : donc il ne faut pas d'intermédiaires : ca serait, aujourd'hui, une démocratie direct. La loi devient l'expression nécessaire et suffisante de la liberté car la décision prise par l'intérêt général va évidemment protéger la liberté et régler le problème qu'il y avait a régler. [...]
[...] Ce droit antérieur a la formation de l'état est la raison qui permet de découvrir a travers la nature que Dieu a donné a l'homme, en réfléchissant, en méditant sur la nature que Dieu a choisi de donner a l'homme, on peut découvrir que progressivement, des éléments qui selon la volonté de Dieu, proclament le droit naturel et donc ils s'imposent au pouvoir et doivent devenir le droit positif que les états doivent respecter. C'est donc de sa conformité au droit naturel que le droit positif tire sa légitimité. Cela implique qu'il ne suffit pas au pouvoir, de vouloir pour pouvoir, de décider pour être légitime. Il faut encore que ses décisions ne heurtent pas un droit qui préexiste mais présente cet inconvénient qu'il n'est écrit nulle part. Il faut donc en permanence chercher à le découvrir par la réflexion. [...]
[...] Donc la seule chose qui vaille est d'imaginer le système qui diminuera considérablement les risques que le détenteurs du pouvoir seraient tenté d'utiliser : Constatation 1 : seul le pouvoir arrête le pouvoir. Car dans un état, le pouvoir du souverain s'arrête a la frontière car il y a un autre souverain qui a lui aussi un pouvoir. La question se pose ici au sein d'une même nation Constatation 2 : le pouvoir a trois fonctions essentielles : faire les lois, exécuter les lois, la fonction judiciaire. [...]
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