Le libéralisme est un courant de pensée politique dont les principes fondamentaux sont le respect des droits naturels et l'exaltation de l'individu. De ces valeurs découlent plusieurs catégories de libéralisme qui ne se recoupent pas forcément. On distingue ainsi le libéralisme politique, qui prône la limitation des pouvoirs, le libéralisme économique, qui défend le libre marché, le libéralisme social… Le libéralisme commence à prendre une importante ampleur au XVIIIe siècle. Cette théorie a eu une grande influence en Europe, notamment en Angleterre, où l'on trouve les pionniers du libéralisme comme John Locke, ou en France. Penchons-nous plus précisément sur les différents visages qu'ont arborés les libéraux français.
[...] Ils veulent une liberté économique. Le droit de propriété est pour eux essentiel. Ils font d'ailleurs voter les lois sur les élections : désormais seuls les riches peuvent voter. Leur idée est que pour voter il faut être responsable et que justement c'est la propriété, la richesse qui rendent responsable. Ces libéraux clament leur attachement à Dieu, contrairement aux libéraux de la Révolution. Malgré leur écartement progressif du pouvoir, les libéraux de la Restauration triomphent lors de la Révolution de juillet. [...]
[...] Penchons-nous plus précisément sur les différents visages qu'ont arborés les libéraux français. Les libéraux avant la Révolution Les Lumières : les philosophes des Lumières soutiennent l'idée, élaborée par John Locke, des droits fondamentaux et naturels de chaque individu : la liberté, la propriété, la résistance à l'oppression et la sûreté, c'est-à- dire la garantie juridique de la liberté individuelle. L'Etat doit, selon eux, assurer la garantie de ces droits à chaque individu. L'esprit libéral des Lumières a eu un impact fort sur les révolutionnaires, qui épouseront pour beaucoup la cause libérale. [...]
[...] Il veut un libéralisme à l'anglaise, met en place des réformes libérales telles que la réduction du pouvoir de l'exécutif, la stricte égalité religieuse, la loi pénale rendue plus juste, la loi Guizot sur l'instruction (pour rendre les Français libres intellectuellement) Mais cet élan libéral s'essouffle et le libéralisme de Louis Philippe va faire preuves de nombreuses limites. Les libéraux romantiques : Victor Hugo le dit lui-même, le romantisme n'est rien d'autre que le libéralisme en littérature Les romantiques se veulent en effet libéraux. Ils réclament la liberté de vivre leurs émotions. Ils rêvent de liberté. Ils prennent ainsi, à titre d'exemple, parti pour l'indépendance de la Grèce, et c'est un romantique, Delacroix, qui peint La liberté guidant le peuple. [...]
[...] Tocqueville, qui étudia le libéralisme américain, estime que l'autonomie de l'homme est indispensable (et qu'il doit donc être libre par rapport à l'Etat) mais aussi que l'individu doit être intégré dans la vie politique (au niveau national, à l'échelle locale, dans des associations) afin d'éviter la mise en place de despotisme. Les libéraux français sous la Restauration : les doctrinaires politiciens libéraux, représentent la majorité au Parlement entre 1816 et 1820. Le libéral François Guizot a une grande influence sur ce groupe. Ils fréquentent les salons de Madame de Staël. [...]
[...] Benjamin Constant (1767-1830) : c'est une des figures les plus importantes du libéralisme français. Il faisait partie du groupe de Coppet, qui fréquentait le salon de Madame de Staël. Constant oppose liberté des anciens et libertés des modernes. La liberté des anciens était basée sur le peuple, ce dernier étant libre de se gouverner lui-même. Pour les modernes, la liberté est celle de l'individu et non plus du peuple : c'est le fait d'avoir une liberté de pensée et d'agir. [...]
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