John Locke : de l’état de nature à la société civile

Résumé du document

John Locke est né en Angleterre en 1632, c'est un philosophe anglais qui peut être considéré comme l'un des pères du libéralisme et un précurseur des Lumières. Il avait recours à la méthode empiriste donc à l'expérience.
Locke s'exile en Hollande en 1683 hostile à l'absolutisme monarchique des Rois "Catholiques" Charles II (1660-1685) et Jacques II (1685-1688), il est favorable au protestant Guillaume d'Orange (1650-1702) . Il y rédige son ouvrage fondamental « traité du gouvernement civil ». En 1689, après la guerre civile britannique qui oppose les "catholiques" et les protestants anglicans et qui voit la victoire des protestants anglicans, Locke revient en Angleterre au moment ou une monarchie limite est instaurée.
Pour analyser le pouvoir politique, Locke va définir l'état en lequel se trouvent naturellement les hommes: l'état de nature. C'est un état de parfaite liberté (chacun peut disposer librement de sa personne et de qu'il possède, mais pourvu qu'il se tienne dans les bornes de la Nature) et de parfaite égalité (les hommes appartiennent à la même espèce et sont nés sans distinction, alors on ne peut pas dire qu'un homme dispose de plus de pouvoirs qu'un autre).Dans cet état de nature, les hommes suivent la loi de la nature (dont le but est sa propre conservation et la conservation du genre humain) qui est la loi de la raison et de Dieu selon laquelle étant tous égaux et indépendants, nul ne doit nuire à la liberté, aux biens ou à la vie d'autrui. Ainsi comme les hommes sont sur Terre pour servir Dieu le créateur, ils ne peuvent se détruire eux-mêmes ou se détruire entre eux, car ils ne sont pas faits pour l'usage les uns des autres, mais bien pour l'usage de Dieu.

Extraits

[...] Après,Locke va réfuter l'argument paternaliste des défenseurs de la monarchie selon lequel le pouvoir du monarque est comparable à celui d'un père :il est absolu.Donc Locke dit que ces deux formes de pouvoirs ne sont pas comparables : D'après la loi naturelle, le père n'est pas le seul à détenir une autorité légitime sur ses enfants. La mère en a tout autant que lui. Donc, à supposer même que le pouvoir politique dût prendre modèle sur le pouvoir familial, rien ne légitimerait que tout le pouvoir n'ait qu'un seul et unique dépositaire. Il y a des limites naturelles au pouvoir légitime que les parents ont sur leurs enfants. [...]

[...] Dans cet état de nature, les hommes suivent la loi de la nature (dont le but est sa propre conservation et la conservation du genre humain) qui est la loi de la raison et de Dieu selon laquelle étant tout égal et indépendant, nul ne doit nuire à la liberté, aux biens ou à la vie d'autrui. Ainsi comme les hommes sont sur Terre pour servir Dieu le créateur, ils ne peuvent se détruire eux-mêmes ou se détruire entre eux, car ils ne sont pas faits pour l'usage les uns des autres, mais bien pour l'usage de Dieu. [...]

[...] Ce pouvoir n'ayant d'autre but que l'intérêt des enfants eux-mêmes, il ne saurait sans injustice porter atteinte à leurs intérêts fondamentaux (protection, nourriture, éducation). Ce pouvoir est donc limité dans son étendue, et limité aussi dans le temps : dès qu'il devient inutile, lors du passage à l'âge adulte quand les enfants sont en mesure de suivre la loi de la raison, il devient aussi illégitime ; et le devoir des fils et des filles à l'égard des parents(c est a dire de les honorer), s'il doit durer toute la vie, n'a rien à voir avec l'assujettissement et l'obéissance du peuple a un monarque.Et la transmission du pouvoir politique par filiation est illégitime, et n'est pas un droit naturel puisque même si un peuple accepte le pouvoir d'une personne et le rend légitime cela ne légitime en rien celui de son enfant. [...]

[...] Locke s'exile en Hollande en 1683 hostile à l'absolutisme monarchique des Rois "Catholiques" Charles II (1660-1685) et Jacques II (1685-1688), il est favorable au protestant Guillaume d'Orange (1650-1702) . Il y rédige son ouvrage fondamental traité du gouvernement civil En 1689, après la guerre civile britannique qui oppose les "catholiques" et les protestants anglicans et qui voit la victoire des protestants anglicans, Locke revient en Angleterre au moment ou une monarchie limite est instaurée. Pour analyser le pouvoir politique, Locke va définir l'état en lequel se trouvent naturellement les hommes : l'état de nature. [...]

[...] Il peut aussi être remis aux mains de ses héritiers (monarchie héréditaire) sinon c'est une monarchie élective. Ensuite il va parler des 3 pouvoirs :législatif,exécutif et fédératif -le pouvoir législatif doit être en plusieurs mains et l'ensemble de la société doit être soumis à ses lois. -le pouvoir exécutif doit toujours être en place pour appliquer les lois en toute situation -le pouvoir fédératif qui est le pouvoir concernant les relations étrangères et ne pouvant être sépare du pouvoir exécutif. [...]