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Nous pouvons nous questionner sur les liens entre démocratie et réseaux sociaux. Ces derniers peuvent en effet s'avérer de véritables outils politiques contre les régimes tyranniques, comme lors du mouvement du « Printemps arabe » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les réseaux sociaux permettent de nouvelles pratiques politiques qui ont des impacts sur les campagnes électorales, par exemple les tweets.
La diffusion d'Internet a aussi engendré l'apparition d'une cybercitoyenneté, une pratique sociale de plus en plus en vogue. La participation politique via les canaux traditionnels est en déclin depuis plusieurs années : les réseaux sociaux seraient-ils alors une nouvelle opportunité d'exprimer sa citoyenneté ?
[...] C'est ainsi qu'est né le cyberactivisme, une nouvelle forme de mobilisation à visée politique via les réseaux. L'accès n'importe où et n'importe quand aux réseaux est alors un atout pour la mise en place de campagnes de sensibilisation et pour l'organisation interne des groupes, et ce même avec peu de moyens. Ce fut par exemple un outil mobilisé par les gilets jaunes pour l'organisation de leurs manifestations. Réseaux sociaux et théories philosophiques L'éthique des devoirs de Kant se base sur la raison et la rationalité. [...]
[...] L'utilitarisme revêt en effet un aspect hédoniste, une conception commune, une vision globale qui additionne les utilités sans prendre en compte l'individuel. Conclusion Les réseaux sociaux semblent redonner un second souffle à la participation politique des citoyens lors des élections et offrir de nouvelles opportunités aux actions militantes. Les réseaux sociaux garantissent en effet une grande liberté d'expression, une liberté individuelle (Nozick) qui nourrit une intelligence collective et permet l'émancipation des citoyens (Kant). Cependant, il convient de soulever certaines limites, puisque les réseaux sociaux, s'ils contiennent un nombre incommensurable d'informations, peuvent aussi être le lieu de désinformations. Sources bibliographiques Greffet, F. [...]
[...] & Wojcik, S. (2014). La citoyenneté numérique: Perspectives de recherche. Réseaux, 184-185, 125-159. https://doi.org/10.3917/res.184.0125 Rohlf, M. (2010). Immanuel Kant. Stanford Encyclopedia of Philosophy [HYPERLINK: https://plato.stanford.edu/index.html]. https://plato.stanford.edu/entries/kant/ Santaella, L. (2014). Les politiques participatives dans les réseaux. Sociétés 47-54. [...]
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