Selon la définition littéraire, le progrès se caractérise par un mouvement en avant, l'action d'avancer, un changement d'état, en quelque sorte le passage à un degré supérieur. Alors que cette notion de progrès a fondé les grands piliers de la démocratie en France et dans le monde, et a permis l'amélioration de la condition humaine, elle est aujourd'hui profondément remise en cause. Comment est-on passé d'une idéologie du progrès à une désillusion du progrès ? Pourquoi aujourd'hui la société se sent-elle dépassée par le progrès, alors qu'elle s'est autrefois battue pour instaurer cette idée ?
Après avoir évoqué la naissance du progrès et son évolution à travers les grands événements historiques du 18e siècle, nous verrons pourquoi il a été remis en cause par les guerres. Enfin, nous aborderons les différents types de progrès et leurs constats actuels (avantages, mais aussi risques pour l'humanité).
[...] Tous ces faits montrent les limites du progrès et constituent certainement l'origine de la désillusion du progrès. Ce sont ces tristes événements de l'Histoire qui ont remis en cause le progrès et l'on fait basculer de l'idéologie dans une sorte de désenchantement. Les différentes formes du progrès et leurs constats actuels Le progrès scientifique Longtemps apprécié et reconnu, le progrès scientifique connaît aujourd'hui un état de doute. Certes, il a permis de faire évoluer et d'améliorer le sort de l'humanité, notamment grâce à la médecine, qui a fait disparaître diverses maladies. [...]
[...] Il appartient donc à l'homme de maîtriser le progrès pour assurer la pérennité du monde et de l'humanité. Bibliographie indicative Chabot Pascal. Après le progrès, Presse Universitaire de France (PUF) p. Robert Redeke. Le Progrès ou l'opium de l'histoire, Pleins Feux p. [...]
[...] De portée universelle, la Déclaration de 1789 a inspiré un grand nombre de textes similaires : la Déclaration universelle des Droits de l'Homme votée par l'ONU en 1948 et la Convention européenne des droits de l'homme signée à Rome le 4 novembre 1950. Ce texte est respecté par tous les régimes qui se rattachent à la tradition républicaine. La remise en cause du progrès La notion de puissance Ce sont les guerres qui vont remettre en question cette notion de progrès, ainsi que ses principes de raison, de liberté et d'universalisme. Le progrès est désormais associé à l'idée de puissance : Savoir, c'est pouvoir et les première et seconde guerres mondiales en sont l'exemple malheureux. [...]
[...] Pour eux, le progrès fait référence à la libération de l'Homme par la pensée, la raison. L'homme est un être raisonnable, capable de se libérer des tutelles politiques et religieuses en pensant par lui-même (remise en cause de l'argument d'autorité). C'est le cogito ergo sum de Descartes, je pense donc je suis. Pour Diderot, le progrès doit permettre à l'homme d'atteindre la satisfaction de deux grands instincts naturels : la poursuite du bonheur et la bienfaisance. Ce mouvement philosophique des Lumières va s'accompagner par de grandes découvertes scientifiques, dans des domaines aussi divers que la mécanique, la médecine ou l'univers. [...]
[...] L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le pervertie. Les guerres Si la Première Guerre mondiale a provoqué de grandes destructions (une économie entière à reconstruire), une forte mortalité, ainsi que de nombreux blessés (mutilés, gazés, la Seconde Guerre mondiale a créé un choc moral sans précédent : nazisme et Shoah, bombes atomiques, destruction massive, technologie de guerre Le nazisme et sa politique d'épuration, la Shoah, ont tout d'abord remis en cause la notion de raison : comment a-t-on pu laisser des milliers de personnes se faire massacrer sans que personne ne réalise la gravité de la situation ? [...]
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