L'individu est, aux yeux de la philosophie, un humain indépendant et autonome, qui a des intérêts et droits éventuellement en opposition avec ceux de la société. Celle-ci peut être définie comme un ensemble dans lequel est intégrée la vie de tout homme, avec ses occupations, ses désirs, ses actes.
Elle est dotée généralement d'un grand dynamisme, d'une forte capacité de changements, de révolutions et est régie par des institutions. Enfin, l'Etat est l'ensemble des institutions qui organisent une société sur un territoire donné. L'Etat renvoie par ailleurs à la notion de pouvoir. Ainsi, de manière schématique, il semblerait qu'il y ait entre ces notions une certaine hiérarchie : l'individu, en se regroupant, forme une société elle-même régie par des institutions formant l'Etat.
Il va ainsi s'agir de voir quel est le point de vue de Deleuze sur ces trois notions qu'il a d'ailleurs abordé dans son œuvre philosophique. Respecte-t-il lui aussi cette hiérarchie ?
[...] Il existe deux types d'agencements. L'un est horizontal, c'est un agencement machinique du corps, d'action et de passions mais aussi un agencement collectif L'autre est vertical. Il prélève un territoire sur le milieu(mouvement de reterritorialisation). Il y a aussi un mouvement de déterritorialisation, le dernier l'emportant sur le premier ce qui fait ainsi naître la mutation. Les concepts deleuziens peuvent être perçus à la fois comme surprenants et déroutants. Un exemple peut être pris pour illustrer ce concept d'agencement, fondamental dans la compréhension de la société par Deleuze: La féodalité. [...]
[...] A travers ce livre, c'est bien la psychanalyse qui est touchée car elle serait responsable du malaise des jeunes. Ils dénoncent ainsi la lutte de la psychanalyse contre le désir symbolisée par le personnage d'Œdipe. A l'inverse de Feud, le désir est pour lui la production même de la réalité, l'origine même de celle-ci. Le désir est donc productif et il n'est en rien un manque comme le pense Freud. Selon le concept deleuzien, il agence. Ainsi, du désir émanent les évènements de la réalité. Pour être claire je prendrai un exemple. [...]
[...] Cette dernière renvoie selon Deleuze à la libération. La deuxième distinction très importante faite par Deleuze et Guattari est celle entre machine de guerre et appareil d'Etat. La machine de guerre renvoie à la création. Cette relation peut être à première vue surprenante. Mais toute création naît d'une machine de ce type. En effet, les innovations naissent exclusivement d'une machine de guerre. Elle est donc un modèle de création exceptionnel. Deleuze insiste sur le fait que ce n'est que lorsqu'elle est détournée par l'Etat qu'elle est destructrice. [...]
[...] Selon eux, les individus et les groupes que forment ces derniers sont traversés de lignes. Cette approche semble respectable et juste car si on prend l'exemple de l'individu et notamment de ses mains, il possède en effet une ligne de vie, une ligne de mort, une ligne de chance Il va donc s'agir pour les auteurs de les classer. Ils en dégagent trois types: La ligne segmentaire ou molaire, sur laquelle nous planifions tout. En effet , l'Homme se repère à travers l'Etat et ses lois, des institutions comme l'école. [...]
[...] Toute cette réflexion amène Guattari et Deleuze à entreprendre des distinctions entre majeur et mineur; appareil d'Etat et machine de guerre. Tout d'abord, la majorité (c'est-à-dire ce qui est majeur) renvoie fondamentalement à une idée de pouvoir. Elle désigne plus un processus de constitution d'un groupe ou d'un ensemble établi en fonction d'une domination. La majorité est ainsi fondée en vue d'exercer une domination. Elle renvoie à une situation d'assujettissement. Or Deleuze la critique car elle façonne un modélisé auquel l'individu doit se conformer. Le problème que soulève Deleuze est qu'aucun individu n'est identique au modèle. [...]
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