Philosophie politique, Platon, libertés individuelles, pouvoir de l'Etat, De la Démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville, concept de démocratie, Nietzsche, De l'esprit des lois, Montesquieu, Principes de la philosophie du droit, Hegel, idéal démocratique, fondements de l'État
L'organisation politique et les limites géographiques de l'État témoignent de sa souveraineté, qui lui vaut d'être reconnue par les autres États. L'institution dirigeante garantit son indépendance, avec l'autorité ultime pour gouverner la société civile et maintenir l'intégrité territoriale.
Dans son ouvrage renommé, La République, Platon expose le concept de gouvernance comme l'établissement d'une société collective qui donne la priorité au bonheur. Le philosophe approfondit les principes fondamentaux de proportion et de hiérarchie dans les relations humaines, présentant finalement le concept de cité idéale comme la première grande utopie politique. La compréhension du Roi Philosophe de la justice lui permet de lutter pour une société harmonieuse. Une constitution juste s'aligne sur la moralité des dirigeants, améliorant ainsi le caractère des individus.
[...] Il postule qu'un contrat d'association n'est possible que lorsque des individus libres se rassemblent pour former un collectif. Cette union, à son tour, forme la véritable souveraineté du peuple, la structure dirigeante représentant l'État. L'abandon des droits naturels par chaque membre au collectif conduit à la reconnaissance de la primauté de la volonté générale sur les préférences individuelles. Ainsi, la liberté n'est possible que lorsque l'on est un citoyen qui respecte les lois qui s'appliquent également à tous les membres de la communauté. [...]
[...] Le concept de liberté a conduit l'évolution des états politiques à travers l'histoire universelle, chacun illuminant la conscience humaine avec la moralité objective de la volonté d'une manière rationnelle, progressive et universelle. Critiques de l'État et du concept de démocratie. Dans De la Démocratie en Amérique, Tocqueville critique la nature médiatrice de l'État moderne, arguant qu'il en résulte un nouveau « despotisme » qui sape l'autonomie personnelle. Au lieu de responsabiliser les individus, il les réduit à une masse indiscernable et asservie. [...]
[...] Il plaide pour un État légitime, établi par un contrat légal, qui permet aux individus d'exercer la vertu. Selon Rousseau, le pacte fondamental substitue aux inégalités physiques entre les hommes dictés par la nature une égalité morale et justifiée. Cela signifie que, malgré les différences de force physique ou de capacités intellectuelles, tous les individus peuvent jouir de droits et d'un statut égal d'un commun accord. La philosophie de Rousseau présente un état idéalisé qui ne reflète pas nécessairement la réalité. [...]
[...] La priorité absolue du dirigeant est de maintenir la stabilité de l'État, qui dépend de sa capacité à prendre et à conserver le pouvoir par la ruse et la force. Cette qualité est appelée leur "vertu". Plutôt que de servir un objectif fédérateur, cette « vertu » vise à contrebalancer les tensions entre la noblesse de la ville et le peuple, qui menacent l'unité globale de la ville. Les enseignements de Machiavel affirment que la politique et la morale sont des entités distinctes et que l'objectif final justifie tous les moyens pris pour l'atteindre. [...]
[...] Cet exercice du pouvoir ne repose sur aucune convention ou obligation morale. Marx a approfondi ce concept dans sa théorie révolutionnaire en proposant qu'une société sans classes est nécessaire à l'éradication de l'État. La rationalité de l'État se manifeste dans la réalisation du concept de liberté Dans son ouvrage, "Principes de la philosophie du droit", Hegel a souligné l'importance du réalisme politique à la Machiavel. La société est un espace dynamique et complexe, plein de points de vue et de perspectives individuelles contradictoires, sur lequel l'État doit agir judicieusement. [...]
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