Pensée scientifique contemporaine, interdisciplinarité, effondrement intellectuel du capitalisme, scientifiques
Un des drames de notre monde est le repli des scientifiques sur leur propre secteur. Ce repli signe la faillite des savants. Beaucoup de grands savoirs du monde moderne s'abritent derrière leur spécialisation pour fuit les difficultés : aggravation des inégalités. On ne connaît pas de pensée économique qui intègre tout l'environnement et qui intègre les problèmes identitaires et de violences. Pourtant il faut gérer toutes ces composantes ensemble. C'est une nouvelle trahison des clercs.
Pourtant, nous n'avons jamais connu de période aussi riche en découvertes : nanotechnologies, biotechnologie, climatologie, etc. Mais chacune des innovations émergent de manière sectorielle.
[...] La faillite de la pensée scientifique contemporaine Un des drames de notre monde est le repli des scientifiques sur leur propre secteur. Ce repli signe la faillite des savants. Beaucoup de grands savoirs du monde moderne s'abritent derrière leur spécialisation pour fuir les difficultés : aggravation des inégalités. On ne connaît pas de pensée économique qui intègre tout l'environnement et qui intègre les problèmes identitaires et de violences. Pourtant il faut gérer toutes ces composantes ensemble. C'est une nouvelle trahison des clercs. [...]
[...] Là est l'enjeu de la recherche économique dans les prochaines années. Jusqu'ici, la science financière a pris le dessus sur la science macroéconomique. Elle possède de tels relais de pouvoir que c'est elle qui commande. Le déclin de l'interdisciplinarité, chez les grands savants, date du XIXe siècle. Les têtes pensantes ont longtemps pu tout savoir, toutes disciplines confondues : Pic de la Mirandole, Léonard de Vinci était de ceux-là. L'écriture des Lumières a beaucoup joué, la pensée de l'Encyclopédie repose sur l'interdisciplinarité. [...]
[...] Voilà pourquoi ses raisonnements sont jugés obsolètes, de manière infondée. Durant sa vie, le pouvoir est constitué de monarchies absolues. Sur les questions liées à la sociologie du pouvoir et à la dévolution du pouvoir, il n'exprime que des intuitions. Mais associer la bureaucratie soviétique aux travaux de Marx est injuste. Cet appareil d'État, cause de tant de morts, est tout sauf marxiste. Dans ses notes publiées par les Russes dans les années ans après sa mort, on découvre en outre quelques affirmations étonnantes, révélatrices de son tempérament visionnaire. [...]
[...] Cela fait partie d'un rejet général du passé. Il est critiqué pour des raisons médiocres qui sont le signe d'une faiblesse intellectuelle. Bien après sa mort, un philosophe socialiste, Kautsky, fait contre le vœu de Marx, de la conquête et du renforcement de l'Etat, les objectifs centraux du mouvement ouvrier. Un autre théoricien, Édouard Bernstein, lui apporte alors la controverse, mais il est battu lors du congrès d'Erfurt en 1891, où seulement quelques centaines de personnes votent. Ce vote engendrera une application erronée de la pensée marxiste : de l'organisation sociale de l'appareil soviétique à la création du goulag par Staline et Beria. [...]
[...] Mais il savait un siècle avant que cela arriverait. Marx rappelle que si le capitalisme emporte le monde de crise en crise, il est capable de rebondir et de s'adapter après chacune d'elles. Après chaque crise, le capitalisme cherche de nouvelles occasions de développement, de nouveaux marchés : colonies, territoires nouveaux. La seconde capacité de rebond réside dans l'ingéniosité des marchés financiers : la finance invente des réponses à toutes les crises. Le danger est de voir la finance prendre autorité sur le processus et le commander dans son propre intérêt plutôt qu'au profit de l'économie réelle. [...]
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