Évolution des systèmes politiques, idéaux philosophiques, rupture envers le peuple, aspirations du peuple, fin de l'absolutisme, système politique, démocratie
Lorsqu'à la fin du 20e siècle est rendu l'arrêt Brown. V.Board of Education of Topeka aux États-Unis d'Amérique, la ségrégation raciale envers la population noire est enfin reconnue comme incompatible avec le principe d'égalité repris dans le treizième amendement de la constitution de 1787. Cet arrêt traduit une évolution dans le système politique américain vers une politique plus égalitaire. L'évolution des systèmes politiques peut donc être comprise, au-delà d'un changement dans le temps, comme une amélioration de la politique menée. Elle peut se traduire par une évolution sur les plans de la forme, de l'organisation voire du fond des systèmes politiques. Le pluriel employé dans le libellé engage à envisager cette évolution aussi bien à travers plusieurs types de systèmes politiques qu'à travers plusieurs pays. Un système politique peut être décrit comme la façon dont est effectivement organisé l'État qui est un pouvoir de commandement s'étant institutionnalisé et ayant pris corps dans une organisation.
[...] Les systèmes politiques ont donc tendu dans leur évolution à atteindre une stabilité forte voire une pérennité. Aussi bien pour le régime parlementaire que pour le régime présidentiel, les systèmes politiques semblent avoir parachevé leur évolution. À partir de système politique monarchique ou inégalitaire, ils ont tous choisi l'élection, organisée différemment, comme mode de prédilection pour l'accès au pouvoir. Cependant l'électorat révèle un fort taux d'abstention ou de votes contestataires. Cette fracture de l'électorat souligne une crise des systèmes politiques. [...]
[...] Si l'évolution des systèmes politiques est marquée par des idéaux philosophiques elle reste le symbole d'une rupture envers le peuple (II). Une évolution marquée par des idéaux philosophiques La finalité commune de mettre fin à l'absolutisme mène la démocratie à son apogée dans les systèmes politiques. Une finalité commune : la fin de l'absolutisme Dès le 17e siècle, des auteurs tels que Hobbes, Locke ou Rousseau insistent sur le rôle prépondérant de l'organisation étatique et du pouvoir dans la gestion des sociétés humaines. [...]
[...] L'évolution des systèmes politiques malgré sa base sur les philosophies ne semble pas assurer un lien avec le peuple. II- Une évolution : symbole d'une rupture envers le peuple La présence de conflits traduisant une crise des systèmes politiques révèle également une crise de l'électorat Une crise des systèmes politiques : la présence de conflits Dans les régimes politiques, qu'ils aient adopté le régime présidentiel ou parlementaire, on remarque la présence de moyens de pression respectifs entre les différents organes de l'État. [...]
[...] Une crise de l'électorat : symbole d'une fracture envers le peuple L'évolution des systèmes politiques vers, pour la majorité, un gouvernement représentatif ne garantit pas la non-distorsion de la volonté populaire. Si les systèmes politiques ont réussi, après un passé mouvementé, à obtenir une certaine stabilité, ils n'ont pas atteint leur finalité première à savoir répondre aux aspirations du peuple. De nombreuses fois critiqués, ils tendent à rester, malgré les critiques, dans un immobilisme. C'est le cas en Angleterre où le discours annuel de la loi du Budget réunissant ministres et Premier ministre est critiqué pour la non-possibilité tacite des ministres de soumettre une critique au Premier ministre. [...]
[...] Malgré leur apparente stabilité, les systèmes politiques se doivent de renouer avec leurs citoyens s'ils veulent réellement assurer leur rôle de représentation. [...]
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