Au XVIIIe siècle, les femmes sont depuis longtemps écartées du pouvoir (loi salique), mais également de la sphère publique. Elles sont avant tout mères et épouses. Subordonnées à leur mari, elles ont la charge des enfants et la responsabilité du foyer familial. A ce titre, elles sont cantonnées dans le domaine privé. Juridiquement, elles sont considérées comme des individus « mineurs », car elles sont sous l'autorité d'une figure masculine (père, mari), ce qui ne leur donne pratiquement aucun droit. Ainsi, la pensée misogyne et antiféministe doit faire face à un nouveau mode de pensée qui connaîtra son apogée lors de la Révolution française : le féminisme.
[...] On pourrait croire qu'aujourd'hui le débat est clos, cependant il est encore et toujours d'actualité. Les féministes ont une place de plus en plus importante dans la société actuelle, et la femme est en perpétuel combat face aux inégalités qui persistent encore. Mais n'est-ce pas un combat sans fin ? A force, ces femmes sont-elles gagnantes ? 2. Le XIX ème siècle vu naître de grands courants idéologiques que nous connaissons toujours aujourd'hui. Ces divers courants ont suscité nombreuses divergences et nombreux débats au sein de la politique. [...]
[...] Il me faudrait donc arguer qu'il est mal de transformer des hommes en bêtes sauvages, de les priver de leur liberté, de les faire travailler sans salaire, de les laisser dans l'ignorance de leurs liens avec les autres humains L'esclavagisme que dénonce Douglass est ciblé, et c'est donc particulièrement celle d'Amérique dont il a lui-même été victime. À travers ce texte, on comprend que l'esclavagisme était clairement un mode de production comme un autre. Inhumain pour nous aujourd'hui, banal pour l'époque. Privés de toute liberté, dominés par certes leurs propriétaires, mais en allant plus loin dans le raisonnement on peut en déduire qu'ils étaient dominés par l'argent. Le but des propriétaires étant le profit. [...]
[...] Le monde actuel est donc considéré comme libéral, vivement critiqué, va-t-il encore longtemps survire ? 3. La Modernité connut certes de grands courants idéologiques, mais elle connut aussi deux grands modes de production : l'esclavagisme et le capitalisme. Il serait intéressant d'étudier ces deux mots, de les comparer et de voir si oui ou non ressemblance il y a. L'esclavagisme connut un code noir publié en 1685 dont le but principal était de protéger les esclaves notamment pour préserver leur rôle si économiquement bénéfique. [...]
[...] L'un des grands courants idéologiques du XIXème siècle est le libéralisme. Pour comprendre ce nouveau mode de pensée, nous allons étudier plusieurs auteurs. Pour commencer John Stuart Mill grand penseur du libéralisme, considère que chacun est redevable à la société de bienfait, et des règles sont nécessaires pour vivre en société. La première étant de ne pas léser les intérêts d'autrui reconnut comme des droits, la seconde étant d'assumer sa part de sacrifice nécessaire à la défense de la société, ces sacrifices pouvant être imposés par tous les moyens. [...]
[...] Conception que seuls les Modernes ont découverte. La liberté chez les Modernes n'est pas un exercice, mais une jouissance individuelle L'indépendance individuelle est le premier besoin des modernes4 pour résumer Constant n'affirme en aucun cas la supériorité du principe des Modernes sur celui des Anciens, simplement les conditions sociales et politiques du bonheur humain étaient radicalement différentes dans la cité antique et les États modernes. Le rôle incombant à l'État n'est donc désormais plus le même, les mœurs sont modifiées, les habitudes, les occupations, les attentes aussi. [...]
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