État, équilibre international, critique libérale, prérogatives de l'État, Pierre Clastres, Friedrich von Hayek
L'État est partout, aussi bien dans notre existence d'individu que dans notre vie sociale. C'est à l'État qu'on signale notre existence à notre naissance, c'est ce même État qui nous éduque, c'est l'État qui entretient les routes que nous empruntons, c'est encore l'État qui nous impose afin de redistribuer les richesses ; c'est ce même État qui nous permet une vie en sécurité grâce aux forces de l'ordre et qui prend soin de nous lorsque nos parcours de vie nous ont diminués. L'État semble si omniprésent, il remplit tant de fonctions nécessaires, qu'il semble difficile, voire impossible de faire sans : l'État nous est nécessaire, que l'on s'en réjouisse ou que l'on s'en attriste, en fonction de nos options politiques et de nos places dans la société.
[...] L'État, la société - Avons-nous besoin de l'État ? Introduction. L'État est partout, aussi bien dans notre existence d'individu que dans notre vie sociale. C'est à l'État qu'on signale notre existence à notre naissance, c'est ce même État qui nous éduque, c'est l'État qui entretient les routes que nous empruntons, c'est encore l'État qui nous impose afin de redistribuer les richesses ; c'est ce même État qui nous permet une vie en sécurité grâce aux forces de l'ordre et qui prend soin de nous lorsque nos parcours de vie nous ont diminués. [...]
[...] 1ère analyse : A quels besoins répond l'État ? Au nom du principe de raison suffisante, tel que résumé par Hegel dans les Principes de la philosophie du droit (« ce qui est réel est rationnel »), on se doit d'analyser les raisons pour lesquelles les sociétés humaines se sont organisées sous la forme d'États. A. La genèse historique de l'État. Référence : Nicolas Machiavel (1469-1527), le Prince. La société féodale médiévale se caractérise par la coexistence, au sein d'une même société, de différents pouvoirs coercitifs, aspirants tous également à la souveraineté et se proclamant tous d'une égale légitimité. [...]
[...] La justification philosophique de l'État. Référence : Thomas Hobbes, le Léviathan Si Machiavel justifie la nécessité de l'État par le contexte politique et géopolitique de son temps, Thomas Hobbes va plus loin et est bien plus radical. Pour lui, c'est la nature humaine qui rend nécessaire la constitution d'un État, garant des propriétés privées et de la sécurité des personnes. L'homme est un être problématique : il ne peut survivre et vivre qu'en société, mais il ne cesse de se comparer à ses semblables. [...]
[...] Cependant, tous n'ont pas les moyens de payer une éducation à leurs enfants. C'est là que l'État intervient en octroyant des bourses éducatives grâce à une redistribution des richesses par l'impôt, aux plus défavorisés afin qu'ils puissent librement scolariser leur enfant dans l'école dont l'idéologie correspond à la leur. En bref, là où l'initiative privée est efficace, c'est elle qu'il faut privilégier, l'État se contentant d'aplanir les inégalités les plus criantes. Pour Hayek, c'est parce que les États s'arrogent trop de pouvoir qu'un totalitarisme à bas bruit peut s'instaurer dans une société. [...]
[...] Machiavel décrit les couples conceptuels qui doivent caractériser l'action du prince. Il doit : - Être homme et bête. Il doit réfléchir en homme mais agir avec la brutalité et l'immédiateté de l'animal. - Être lion et renard : être capable d'user de la force mais faire aussi preuve de ruse. En ce sens, le prince doit apprendre à se faire craindre autant qu'être aimé. - Dominer le hasard par la virilité politique, la « virtù ». Gouverner c'est prévoir en anticipant les coups du sort. - Être et paraitre. [...]
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