État, Weber, pouvoir, sphère privée, sphère publique, Raymond Aron, Léviathan, Hobbes, Étienne de la Boétie
On associe souvent l'État à une réalité politique qui cherche à énumérer les bâtiments ou à les représenter (ministères, préfectures). Cette réalité politique est souvent idéalisée, car on compare l'État à une nation. En réalité, sa forme est à la fois politique et juridique où l'on retrouve les divers pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire). C'est aussi un cadre qui définit l'action politique, et dans les démocraties modernes, l'État représente le peuple.
[...] À partir de là, on distingue trois formes de pouvoir : Le législatif, c'est-à-dire celui qui élabore les lois. L'exécutif, c'est-à-dire celui qui met en œuvre les lois. Le judiciaire qui vise à faire respecter les lois. Quand les lois ne sont pas respectées, on assiste à l'anarchie qu'on définit comme un désordre c'est-à-dire l'absence de règles et de pouvoir. Distinctions importantes Il est nécessaire de trouver un consensus entre la sphère privée et la sphère publique ; et l'État se charge de formuler cet intermédiaire en optant pour la représentation (le Parlement, les députés). [...]
[...] Nous nous soumettons donc volontairement au pouvoir de l'État pour qu'il administre nos pensées et nos actes. Même si l'image du Léviathan est inquiétante car elle fait appel à une figure représentant le chaos et le désordre dans la Bible, elle nous renseigne malgré tout sur les attributs du pouvoir, c'est-à-dire le garant de la violence physique légitime, et en acceptant idéologiquement la forme d'un pacte social, nous en acceptons également par le fait même les désordres, comme se soustraire ou se contraindre. [...]
[...] Les premiers états sont des appareils de domination, avec un impôt qui est nécessaire pour payer les forces de contraintes (guerriers, bureaucrates, prêtres, etc.). L'état fonde son principe sur la puissance publique et l'intérêt général en développant pouvoir, autorité et souveraineté. La puissance de l'État L'État est une puissance qui risque parfois d'abuser de son pouvoir. On distingue l'État comme le monopole de la violence physique légitime. Max Weber précise que l'État est en droit d'employer la violence et qu'il peut l'utiliser dans deux cas : le droit de guerre et la peine de mort. [...]
[...] Qu'est-ce que l'État ? On associe souvent l'Etat à une réalité politique qui cherche à énumérer les bâtiments ou à les représenter (ministères, préfectures). Cette réalité politique est souvent idéalisée car on compare l'État à une nation. En réalité, sa forme est à la fois politique et juridique où l'on retrouve les divers pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire). C'est aussi un cadre qui définit l'action politique, et dans les démocraties modernes, l'État représente le peuple. Par exemple, dans la fondation de Rome en 753 avant Jésus-Christ, on traduit par le religieux la volonté de fonder une ville et un état tout en ponctuant certains épisodes. [...]
[...] Enfin, il est à craindre parfois que l'État outrepasse ses prérogatives et cela décline tyrannie, despotisme et dictature. Le despotisme est un pouvoir absolu illimité exercé par un seul homme, la dictature elle, est un pouvoir absolu fondé sur la force. Si ces démonstrations de force sont puissantes, on assiste à un régime totalitaire où toutes les libertés seraient bannies. Raymond Aron distingue totalitarisme et dictature car ils ne répondent pas aux mêmes critères. On distingue donc le monopole de l'action politique, le fait qu'une dictature soit animée par une idéologie, le double monopole de la force et de la persuasion, l'activité économique et productive qui sont soumises à l'état, et enfin la politisation de l'État. [...]
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