Tout d'abord il convient de définir ce qu'est la révolution ; le Larousse en donne la définition suivante : « Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un Etat, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir. » Il s'agit d'un sujet très vaste, en effet tout traiter sur la révolution serait impossible, nous allons étudier ici le rapport entre la constitution et la révolution de 1789.
Entre Révolution et constitution, il y avait, au commencement, un lien fondamental. A peine s'était-elle déclarée représentante de la nation souveraine que l'Assemblée nationale, tout en insistant sur le fait qu'elle était « appelée à fixer la Constitution de royaume, opérer la régénération de l'ordre public, et maintenir les vrais principes de la monarchie », jura par le serment du Jeu de paume de rester assemblée « jusqu'à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides. » L'Assemblée nationale définit ainsi son principal but : établir un ordre constitutionnel stable. Cependant, cette tâche s'est avérée extrêmement difficile car tous les efforts pour amener le mouvement révolutionnaire à trouver une traduction constitutionnelle ont été infructueux.
[...] Qu'est-ce que la révolution ? Tout d'abord, il convient de définir ce qu'est la révolution ; le Larousse en donne la définition suivante : Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir. Il s'agit d'un sujet très vaste, en effet tout traiter sur la révolution serait impossible, nous allons étudier ici le rapport entre la constitution et la révolution de 1789. [...]
[...] L'assemblée, en acceptant le veto suspensif, elle optait pour le langage de la volonté politique plutôt que pour celui de la raison sociale, pour celui de l'unité plutôt que pour celui de la diversité, pour celui de la vertu critique plutôt que pour celui du commerce, pour celui de la souveraineté absolue plutôt que pour celui du commerce, pour celui de la souveraineté absolue plutôt que pour celui des droits de l'homme. Ce qui signifie à terme qu'elle optait pour la Terreur. [...]
[...] Pour protéger la souveraineté nationale des dangers de la représentation, elle permettait au monarque d'user de son droit de veto contre les décrets législatifs et donc de paralyser l'assemblée pendant la durée de deux législatures. Mais pour protéger la constitution elle-même des dangers d'une action populaire menée au nom de la souveraineté de la nation, elle requérait de l'Assemblée un délai de trois législatures avant de pouvoir réviser la constitution. Ces dispositions expliquent le conflit entre les principes de constitutionnalité et de souveraineté de la nation qui éclata au cours des semaines précédant la révolution du 10 août 1792. [...]
[...] Ainsi, parler de fixer la constitution ne tranchait pas la question essentielle : voulait-on dire par là qu'il existait une constitution qui fallait préserver et défendre, ou bien au contraire qu'il n'y avait pas de constitution et qu'il fallait la créer ? Existait-il une constitution ou était-elle à faire ? Le problème politique central des décennies prérévolutionnaires, celui de l'existence ou de la non-existence d'une constitution traditionnelle de la monarchie, ne fut pas résolu par le serment du Jeu de paume, et ce fut à l'Assemblée nationale que revint la tâche de le résoudre. Pour les théoriciens du parlement, il existait une constitution monarchique traditionnelle ; cependant, cette idée fut critiquée par de nombreux autres théoriciens, dont Mably. [...]
[...] On se bornera donc aux points suivants : le caractère incertain de l'idée de constitution à la veille de la révolution, la définition radicale donnée à ce terme par les théoriciens de 1789, et les conséquences de cette définition sur la dynamique révolutionnaire. I L'idée floue de Constitution à la veille de 1789 Que signifiait fixer la Constitution de royaume ? Malgré la détermination affichée par ceux qui la prêtèrent, le serment du Jeu de paume n'était pas dépourvu d'ambiguïté. Sans aucun doute il annonçait la fin du gouvernement despotique et la substitution d'un ordre légal stable et prévisible au désordre et à l'incertitude qui résultaient de l'exercice tyrannique d'une volonté arbitraire. [...]
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