Pouvoir fort, domination, tyrannie, Platon, démocratie, Gorgias, Machiavel, Thomas Hobbes, Emmanuel Kant, Max Weber, harmonie, obéissance volontaire, pouvoir charismatique, Jean Bodin, force armée
Avant de définir ce que représente un pouvoir fort, nous allons nous intéresser à la notion de pouvoir. Le pouvoir est une faculté d'exercer sur un homme ou des hommes une domination telle que l'on obtienne de lui des actes et des comportements qu'il n'aurait pas eus spontanément. Ainsi par quels moyens peut-on exercer ce pouvoir ? Mais qu'entendons-nous par un pouvoir fort ? Peut-on aussi identifier le pouvoir fort par ce qu'il n'est pas ? Est-ce de la violence comme dans ce que l'on trouve dans la tyrannie et le régime violent selon Platon ?
[...] Qu'est-ce qu'un pouvoir fort ? Avant de définir ce que représente un pouvoir fort, nous allons nous intéresser à la notion de pouvoir. Le pouvoir est une faculté d'exercer sur un homme ou des hommes une domination telle que l'on obtienne de lui des actes et des comportements qu'il n'aurait pas eus spontanément. Ainsi par quels moyens peut-on exercer ce pouvoir ? Mais qu'entendons-nous par un pouvoir fort ? Peut-on aussi identifier le pouvoir fort par ce qu'il n'est pas ? Est-ce de la violence comme dans ce que l'on trouve dans la tyrannie et le régime violent selon Platon ? [...]
[...] C'est à l'image du pouvoir exercé par l'État moderne. La condition pour qu'un État soit fort et de tendre à l'harmonie. En effet, les hommes ne sont pas naturellement enclins à vivre en harmonie. Seule la puissance d'un État peut les contraindre à renoncer à faire l'usage de violence afin de servir des intérêts et des passions égoïstes. Ainsi, un pouvoir devient fort lorsqu'il arrive à harmoniser les hommes, comme le souligne Platon dans la République. De plus, Rousseau dans le Contrat social montre que l'État est le seul à avoir un pouvoir fort permettant aux hommes de vivre mieux par l'intermédiaire des lois rationnelles et acceptées. [...]
[...] Après avoir vu dans une première partie qu'un pouvoir fort correspond à une domination irrésistible et consentante, utilisant souvent la force et la violence, nous nous intéresserons au fait qu'un pouvoir fort peut être perçu comme un abus, et enfin sur les raisons de la réelle nécessité d'un pouvoir fort. Un pouvoir fort correspond à une domination irrésistible et consentante, utilisant souvent la force et la violence L'idée de pouvoir comporte toujours un élément de contrainte et doit parfois recourir à la force pour se faire respecter. Ainsi, ceci explique pourquoi le pouvoir s'apparente à la force. Il est souvent conquis par la force et la violence. [...]
[...] C'est le mélange des deux qui donne la force au pouvoir. Cela donne une vision anthropologique pessimiste selon Kant. Et d'ailleurs Hobbes dans le Léviathan a une vision encore plus pessimiste en précisant que l'homme, dans son état de nature, ne peut pas se débrouiller seul et a besoin d'être pris en main. De plus, l'idée de « fort » nous amène aussi vers le côté irrésistible, donnant une certaine légitimité à cette faiblesse. Le sociologue allemand Max Weber nous donne 3 grands principes légitimes du pouvoir forçant l'obéissance volontaire : le pouvoir plus traditionnel ancré dans les croyances et dont le caractère est sacré. [...]
[...] Et comme le pouvoir est fort, il est donc respecté. Cependant, un pouvoir fort peut être perçu comme un abus Nous l'avons vu avec Machiavel que le pouvoir se fait d'être fort pour contraindre les hommes et se faire respecter. D'ailleurs dans Les six livres de la république de Jean Bodin, il est précisé « le Prince est obligé de maintenir par la force des armes et des lois ses sujets en sûreté de leurs personnes, biens et familles ». [...]
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