Crainte de l'État, soumission à l'État, cohésion sociale, pouvoir politique, vie commune, libertés fondamentales, Thomas Hobbes, anarchie, monopole de la violence légitime, Karl Marx, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Lumières
La société n'est pas quelque chose d'inné. Afin de maintenir une certaine cohésion sociale, elle doit être réglementée par des lois, des règlements et articulées autour d'un pouvoir régulateur, d'un pouvoir politique. Cependant, une réglementation va de pair avec les devoirs, les obligations ou encore les contraintes. Bien que certaines sociétés (les sociétés primitives) existent sans le pouvoir d'un État à proprement parler, elles sont toutefois fondées sur des règles et des rites qui organisent la vie commune.
[...] Est-ce par crainte que l'on se soumet à l'État ? La société n'est pas quelque chose d'inné. Afin de maintenir une certaine cohésion sociale, elle doit être réglementée par des lois, des règlements et articulées autour d'un pouvoir régulateur, d'un pouvoir politique. Cependant, une réglementation va de pair avec les devoirs, les obligations ou encore les contraintes. Bien que certaines sociétés (les sociétés primitives) existent sans le pouvoir d'un État à proprement parler, elles sont toutefois fondées sur des règles et des rites qui organisent la vie commune. [...]
[...] Or, il est question ici de violence légitime c'est-à-dire une violence justifiée, autorisée, à la différence de la violence des particuliers. Ses fonctions sont multiples et parfois contradictoires. Il est à la fois perçu comme protecteur et punisseur. Il protège en fixant des lois. Il punit par ces mêmes lois. C'est le paradoxe de l'État. De plus, il assure la prospérité dans la vie en société, le bien-être dans la vie en commun, mais est craint. De plus, l'État concilie l'intérêt général et l'intérêt particulier. [...]
[...] Aujourd'hui il existe par convention et est nécessaire. En effet, sans lui on assisterait à un état de nature, état chaotique. C'est parce qu'il est nécessaire qu'il se doit d'être puissant et c'est parce qu'il est puissant que des freins doivent se dessiner. A. L'état de nature Lorsqu'il est question de lois, de règles, de contraintes, la question de la liberté se pose. Selon certains auteurs, dont Hobbes, il n'y a pas de liberté, pas d'ordre sans organisation politique. Sans liberté et sans ordre, c'est l'état de nature qui règne. [...]
[...] Par exemple, face à un individu violent, la victime peut porter un coup fatal à l'auteur de l'agression en raison de la crainte. Est-ce donc par appréhension, frayeur, anxiété que le citoyen se doit de se soumettre à l'État ? Ce peut être en partie pour cela, mais il ne faut pas oublier les bénéfices qu'il en tire : la protection notamment, la garantie de certains droits et de certaines libertés. Tout cela est matérialisé par le contrat social. Comment justifier l'injustice du tyran qui doit se faire craindre pour garder le pouvoir ? [...]
[...] Rousseau, philosophe des Lumières, a institué le contrat social. Il réfléchit à la façon d'imposer une autorité légitime à un peuple. Le contrat est double : l'Homme s'engage et se soumet envers la société et se place sous son autorité. En retour, la société s'engage envers lui et lui offre plus de liberté et de sécurité. C'est donc une sorte de donnant- donnant. L'Homme est libre bien que soumis à l'État. Cette acceptation de la place de l'État est parfois équivoque. B. [...]
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