Doit-on vivre de la politique, Constitution, Max Weber, violence légitime, démocratisation de la politique, professionnalisation de la politique, Machiavel, droit héréditaire, bourgeoisie, oligarchie, Joseph Schumpeter
Chaque État dispose d'une Constitution, chaque État dispose de sa politique. La politique peut se voir sous différents points de vue. Le premier, le plus courant, permet de voir la politique comme un instrument du pouvoir mis à la disposition de l'État. Comme Max Weber le dit, un moyen d'exercer la violence légitime sur son peuple. Mais, la politique peut se voir également comme une science, une source de débat. Une science qui permet de trouver les meilleures solutions ou idées pour l'économie, la culture ou encore la justice.
[...] Vers une démocratisation au travers de la professionnalisation C'est donc au XIXe, plus précisément à la IIIe République que la rémunération d'une activité politique se fait. En effet, les parlementaires sont rémunérés ce que l'on appellera la professionnalisation du personnel politique. Cette professionnalisation va permettre une démocratisation de l'espace politique. En effet, cela va ouvrir l'espace politique à la moyenne et petite bourgeoisie. Des partis politiques vont se créer, comme les partis ouvriers et même les grands partis commenceront à embaucher des salariés par exemple. [...]
[...] De la manière abordée, la politique n'atteindra pas le même but. En effet, l'un peut avoir un but collectif l'autre individuel, mais, l'idée de débat ou encore de société idéale ne peut se faire que si l'acteur politique ne se retrouve pas dans une situation où sa propre personne passe avant. La rémunération et donc, la professionnalisation de la politique, n'a-t- elle pas des effets néfastes sur la politique ? I. La politique, une évolution avec son temps Nous aborderons dans un premier la politique sur le point de vue historique et dans un second temps la démocratisation au travers de la professionnalisation b). [...]
[...] Doit-on vivre de la politique ? Chaque État dispose d'une Constitution, chaque État dispose de sa politique. La politique peut se voir sous différents points de vue. Le premier, le plus courant, permet de voir la politique comme un instrument du pouvoir mis à la disposition de l'État. Comme Max Weber le dit, un moyen d'exercer la violence légitime sur son peuple. Mais, la politique peut se voir également comme une science, une source de débat. Une science qui permet de trouver les meilleures solutions ou idées pour l'économie, la culture ou encore la justice. [...]
[...] La professionnalisation une moins-value pour la politique Dès l'arrivée de la rémunération pour les parlementaires, des politistes comme Daniel Gaxie ou des économistes comme Joseph Schumpeter ont critiqué ce système de professionnalisation de la sphère politique. En effet, le débat politique et quelque chose de collectif qui amène un débat sociétal sur le meilleur moyen de vivre ensemble au sein d'une société de règle et de droit. La rémunération provoque un détournement de la finalité première de la politique. La personne ferait passer sa carrière avant les intérêts du peuple. Cela entraîne donc un effet néfaste pour la politique de la nation, mais un effet positif au sein de l'individu. [...]
[...] L'organisation comme paradoxe de la démocratie Au XIXe, les partis politiques deviennent des organisations. Plusieurs acteurs politiques au sein d'un même parti vont se dévouer pour que leur cause politique soit entendue et même appliquée. Robert Michels va en déduire que cette façon d'agir au sein du parti entraîne une bureaucratie et que le recrutement et la division du travail, dû aux différentes spécialités nécessaires en matière de connaissance, entraîneront une domination d'une certaine élite. C'est la loi d'airain de l'oligarchie. [...]
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