Sciences politiques, devoir de résistance, résistance à l'autorité, devoir inconditionnel, courage individuel, indépendance des individus
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La Résistance est particulièrement d'actualité en ce moment. Pierre Brossolette va entrer au Panthéon. Les derniers résistants/Compagnons de la Libération décèdent les uns après les autres. Publication des Mémoires de Daniel Cordier (résistant et secrétaire de Jean Moulin). Publication du Dictionnaire amoureux de la Résistance. En février 2013, colloque à la Sorbonne, organisé par le CE et l'EHESS intitulé : « Faire des choix : les fonctionnaires dans l'Europe des dictatures (1943-1948) » > inauguré par Hollande > le CE a reconnu sa responsabilité dans un certain nombre d'évènements entre 1940 et 1944, puisqu'il a validé en grande partie la législation du régime de Vichy. Enfin, commémoration du génocide rwandais de 1994 qui a fait couler beaucoup d'encre.
La Résistance est un mouvement qui naît dès la fin 1940 > manifestation des étudiants qui vont commémorer le 11 novembre à l'Arc de triomphe, malgré l'interdiction. Réaction patriotique au départ. La Résistance ne naît pas du rejet de la barbarie nazie, de ses crimes, etc., mais d'une réaction patriotique après la défaite 1940. Le rejet de l'idéologie et de la barbarie nazies n'apparaîtra vraiment qu'en 1942.
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I. La résistance à l'autorité, justifiée avec des réserves par certaines traditions philosophiques, semble particulièrement nécessaire dans un monde contemporain hanté par le spectre de la tyrannie A. Le droit de résistance a fait l'objet de justifications théoriques nombreuses, même si elles semblent fragiles B. L'existence d'un devoir de résistance semble confirmée par l'expérience du XXème siècle, qui, à l'inverse, a discrédité l'obéissance inconditionnelle au pouvoir
II. Les apories du devoir de résistance obligent toutefois à donner à cette notion une acception plus restreinte, qui est presque synonyme d'indépendance intellectuelle mais n'en reste pas moins indispensable à la démocratie A. La résistance à l'autorité ne peut être érigée au rang de devoir inconditionnel, tant elle relève d'abord du courage individuel B. Le devoir de résistance doit s'entendre en réalité comme un devoir d'indépendance des individus, par rapport aux pouvoirs mais aussi à leurs propres inclinations
I. La résistance à l'autorité, justifiée avec des réserves par certaines traditions philosophiques, semble particulièrement nécessaire dans un monde contemporain hanté par le spectre de la tyrannie A. Le droit de résistance a fait l'objet de justifications théoriques nombreuses, même si elles semblent fragiles B. L'existence d'un devoir de résistance semble confirmée par l'expérience du XXème siècle, qui, à l'inverse, a discrédité l'obéissance inconditionnelle au pouvoir
II. Les apories du devoir de résistance obligent toutefois à donner à cette notion une acception plus restreinte, qui est presque synonyme d'indépendance intellectuelle mais n'en reste pas moins indispensable à la démocratie A. La résistance à l'autorité ne peut être érigée au rang de devoir inconditionnel, tant elle relève d'abord du courage individuel B. Le devoir de résistance doit s'entendre en réalité comme un devoir d'indépendance des individus, par rapport aux pouvoirs mais aussi à leurs propres inclinations
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