Alexis de Tocqueville, volontés individuelles, régime démocratique, médiocrité de masse, idéal d'égalité
La question posée ici a de quoi surprendre. En effet, il s'agit de se demander si la démocratie conduit nécessairement vers la médiocrité ou si elle peut amener vers une grandeur possible. Comme l'avait affirmé Winston Churchill en son temps : « la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres. » Comme si la grandeur de la démocratie consistait justement à accepter cette médiocrité, conséquence inévitable de sa tentative de lier la liberté individuelle à un système promouvant l'égalité des droits.
[...] Mais, elle suppose aussi la victoire de la majorité sur la minorité. En quoi une telle victoire serait nécessairement légitime ? Les errements nationalistes du siècle dernier ont trouvé leur terreau dans les démocraties libérales (avènement du national- socialisme ou du maccarthisme) et une démocratie, même si elle ne se transforme pas en tyrannie peut souvent impliquer la dictature du plus grand nombre. Selon Tocqueville, l'auteur de La Démocratie en Amérique, ce qui guette toute démocratie c'est sa propension à préférer l'idéal de l'égalité à celui de la liberté. [...]
[...] Partie II : La démocratie est-elle une médiocratie ? A De la tension entre égalité et liberté B De la médiocrité des masses selon Tocqueville (l'idéal de liberté individuelle et son impossible accord avec l'idéal d'égalité dans De la démocratie en Amérique) C Lire l'essor de la démocratie au sein de son processus historique Ces deux valeurs fondamentales peuvent s'opposer selon Tocqueville: en effet, l'égalité du droit entrave la liberté individuelle et il y aura toujours une propension de la masse à préférer l'égalité plutôt que de choisir des lois permettant essor de la liberté individuelle. [...]
[...] La démocratie est-elle condamnée à la médiocrité ou peut-elle conduire à la grandeur ? - Introduction et plan Introduction La question posée ici a de quoi surprendre. En effet, il s'agit de se demander si la démocratie conduit nécessairement vers la médiocrité ou si elle peut amener vers une grandeur possible. Comme l'avait affirmé Winston Churchill en son temps : « la démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres. » Comme si la grandeur de la démocratie consistait justement à accepter cette médiocrité, conséquence inévitable de sa tentative de lier la liberté individuelle à un système promouvant l'égalité des droits. [...]
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