Nous étudierons ce concept de démocratie dans ses compréhensions et acceptations antiques et modernes, en tentant de démontrer que par delà les différences entre la démocratie athénienne et les démocraties modernes, c'est à dire les démocraties occidentales post-révolutionnaires, il est possible de les comparer et de mener une critique de la démocratie moderne grâce à la mise en perspective des démocraties antiques
[...] Devoirs du citoyen athénien Un citoyen devait participer à la défense de son pays (jusqu'à 60 ans) et au service militaire (éphébie) lors de sa jeunesse. La devise de la cité d'Athènes : Isonomia : égalité devant la loi. Isegoria : égalité de la parole. Isokrateïa : égalité des pouvoirs. L'ostracisme Chaque fois par an, lors d'une séance spéciale, les membres de l'Ecclésia pouvaient, grâce à un vote, choisir d'exiler d'Athènes pour dix ans la personne de leur choix. Ainsi fût banni de la cité Thémistocle, le général vainqueur à Salamine. [...]
[...] qu'est née la démocratie dans la cité. Les grands principes de ce régime politique (littéralement "gouvernement par et pour le peuple") n'ont aujourd'hui pas changé. À l'époque, "l'Eccléssia" (assemblée du peuple), réunissait environ 40.000 citoyens, c'est à dire tous les habitants de l'Attique : - qui avaient plus de 20 ans ; - de sexe masculin ; - qui étaient nés de parents athéniens ; - et qui étaient libres. Comment étaient représentés tous les citoyens ? C'est simple : chaque village s'appelait un dème. [...]
[...] Il convient de se demander à travers deux parties si la démocratie antique est un modèle pour notre démocratie moderne, de quel point de vue et jusqu'à quel point ? I. L'influence indéniable de la démocratie antique sur la démocratie moderne A. Des points de comparaison On doit rejeter l'argument selon lequel les deux types de démocraties ne seraient pas comparables au motif que la structure de la société athénienne était beaucoup plus simple que celles des démocraties modernes La démocratie Athénienne, un modèle pour la démocratie ? [...]
[...] La liberté chez les antiques et les modernes (pour paraphraser Benjamin Constant) 1. L'esclavage dans les sociétés antiques. ET 2. L'apparition de l'individualisme politique. La vision idyllique des révolutionnaires français est sur ce point comme sur d'autres caricaturale : la société antique était fortement divisée et structurée entre les hommes libres et les esclaves. De plus le dèmos n'est pas une entité sociale homogène composée d'hommes instruits. Il y avait ainsi une grande diversité et complexité dans la dèmos. En plus du problème de l'esclavage, Benjamin Constant s'est attaché à montrer dans son célèbre De la liberté chez les antiques et les modernes en quoi les démocraties modernes sont différentes sur le point de la liberté de celles qui existaient dans l'Antiquité. [...]
[...] La Boulè décidait des ordres du jour, puis les lois étaient discutées et votées dans l'Ecclésia (à main levée). Le tout se déroulait à l'agora d'Athènes. On changea par la suite pour la Pnyx, colline de la ville. Les textes légaux étaient affichés en ville : ainsi, tout le monde pouvait en prendre connaissance. La justice Il y avait à Athènes un tribunal du peuple, appelé l'Héliée. Il était composé de 5000 membres et de 1000 suppléants. Après un jugement, le verdict final était voté anonymement, puis affiché en place publique. [...]
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