De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville, Louis de Kergorlay, fait démocratique, Émile Durkheim, le luicide, Motesquieu, USA, Amériques, Américains, Napoléon, Raymond Aron
Il a vécu de 1805 à 1859, on s'intéresse à son œuvre intitulé : De la démocratie en Amérique écrit en 1835.
C'est une œuvre majeure écrite dans une belle qualité de langue, publiée en pléiade. Il fait toujours attention aux questions de style. Son ami Louis de Kergorlay a écrit en 1860, après la mort de Tocqueville, cette formule: Tocqueville c'est la langue du XVIIe siècle appliquée à l'étude des problèmes du XIXe siècle.
[...] Le problème est que ce dernier n'existe plus. Il va voyager en Prusse, le monde féodale venait juste de disparaitre, tout cela a disparu qu'après 1848. Dans les années 1850, il va en Allemagne, il apprend l'allemand et il va rencontrer les Junkers pour revenir dans le temps il a l'impression de retourner dans l'ancien régime. Le moyen de technologie c'est un art du voyage il fait la théorie du voyage intelligent. A quoi cela correspond ? C'est le contraire du tourisme. [...]
[...] Il y a la transformation des rapports sociaux. Dans la société aristocratique : la position est fixe, mon fils deviendra comme moi donc les rapports sociaux sont différents : par exemple, le maitre sait que son fils sera maitre, ce seront leur rapport ils auront ce type de dévouement à l'éternité , le serviteur doit respecter a son supérieur donc au maitre. Les rapports sociaux sont contractualiser sa gagne en clarté mais on perd la chaleur des rapports féodaux. Il dit que le sentiment aristocratique fonctionne mal. [...]
[...] Les autres risques sont le conformisme intellectuel et de nouvelles formes de despotismes Le despotisme est aussi un danger : l'âge démocratique pratique du despotisme, c'est de voir revenir une forme de pouvoir autoritaire voir plus autoritaire que ce ne l'était avant, il pensait à 2 formes de despotisme : d'une part autoritaire ( celui de Napoléon et le coup d'Etat de décembre 1851 Le Second Empire est une "démocratie autoritaire", selon Pierre Rosanvallon c'est même une démocratie despotique. D'autre part un despotisme doux qui serait presque insensible, qui serait lié à ce qu'on appellera la société de consommation, les citoyens s'occuperont plus de la politique et chose public pour autre choses , Il a y les faiblesses de la politique étrangère. La démocratie ce n'est pas un bon système pour la politique étrangère qui suppose que l'Etat doit être réactif sans consulter les citoyens, les Etats démocratiques risquent d'être peu efficace sur la politique étrangère. [...]
[...] - le respect des formes juridiques - la liberté de la presse, elle doit être la plus large possible même si ça peut envisager le débat publique c'est aussi le moyen d'avoir une transparence c'est pour que le système évite de se corrompre - l'association : il faut qu'il y est tout un réseau associatif, c'est un élément de santé. Pour conclure, on s'interroge si l'œuvre de Tocqueville est une œuvre visionnaire ? En observant la démocratie américaine, Tocqueville a discerné a cet Etat naissant les dissidences. L'œuvre de Tocqueville était visionnaire prophétique. [...]
[...] V la révolution démocratique" Il y l'égalité des conditions ; il y a processus d'homogénéisation des conditions. Une société démocratique fini par avoir un régime démocratique. la révolution démocratique est une révolution sociale, c'est une révolution permanente. L'égalité des conditions est un processus permanent L'égalité des conditions correspond à 3 choses : il n'y a pas de différence héréditaire de condition, ce n'est pas parce qu'on est fils de charpentier qu'on le deviendra, l'ancien régime favorisait une reproduction sociale des productions donc après l'ancien régime il y a une mobilité sociale croissante. [...]
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