Pourquoi étudier la démocratie ? Parce qu'il y une conviction largement partagée sur la planète qu'il s'agit du meilleur ou du moins du moins mauvais régime politique.
Comment étudier la démocratie ? Il faut souligner que le concept de démocratie comporte 2 versants : l'un idéal, l'autre empirique. Cela débouche sur une multiplication de définitions. Si l'on prend le premier versant, on ne peut que constater que cette recherche de l'idéal est difficilement accessible, voire même inaccessible. Sartori a parlé de ce « nom pompeux de quelque chose qui n'existe pas ».
La démocratie désigne un mode d'organisation du pouvoir politique dont la légitimité requiert qu'il reconnaisse pleinement le primat de la souveraineté populaire et qu'il s'assigne pour objectif son renforcement effectif mais dont l'agencement réel se fonde toujours pour l'essentiel sur une délégation de pouvoir à un personnel spécialisé par le biais d'élections régulières et concurrentielles. En revanche, il n'y a pas de démocratie là où les électeurs sont privés de la faculté de choisir et de renvoyer pacifiquement leurs gouvernants.
[...] La démocratie Pourquoi étudier la démocratie ? Parce qu'il y une conviction largement partagée sur la planète qu'il s'agit du meilleur ou du moins du moins mauvais régime politique. Comment étudier la démocratie ? Il faut souligner que le concept de démocratie comporte 2 versants : l'un idéal, l'autre empirique. Cela débouche sur une multiplication de définitions. Si l'on prend le premier versant, on ne peut que constater que cette recherche de l'idéal est difficilement accessible, voire même inaccessible. Sartori a parlé de ce nom pompeux de quelque chose qui n'existe pas Section 1 : Les divers types de démocraties La démocratie désigne un mode d'organisation du pouvoir politique dont la légitimité requiert qu'il reconnaisse pleinement le primat de la souveraineté populaire et qu'il s'assigne pour objectif son renforcement effectif, mais dont l'agencement réel se fonde toujours pour l'essentiel sur une délégation de pouvoir à un personnel spécialisé par le biais d'élections régulières et concurrentielles. [...]
[...] À l'inverse, l'Inde est démocratique alors que de ses ressources budgétaires proviennent de taxes indirectes. L'une des théories la plus ancienne de la démocratie subordonne l'établissement de ce régime à la réalisation de certaines conditions socio- économiques. Cette problématique reste associée à LIPSET selon lequel plus le niveau de vie d'ensemble d'une nation se trouve élevé, plus grandes sont les chances que s'instaure un régime démocratique. Il est certain qu'il existe une relation étroite entre la démocratie et le rythme de développement économique DAHL a établi une liste très détaillée de préconditions où figurent un niveau de vie élevé, des taux d'urbanisation et de scolarisation importants et des indicateurs de développement social tel qu'une longue espérance de vie à la naissance. [...]
[...] La qualité d'homme d'Etat dépend à la fois de sa représentativité, mais aussi et surtout de la reconnaissance de ses pairs. Une compétition pour la conquête d'un marché Plusieurs auteurs ont proposé une métaphore économique, celle du marché, pour caractériser la compétition politique. Les discours, les programmes d'action proposés par les acteurs politiques sont autant de biens proposés à des consommateurs éventuellement intéressés. Ces biens sont produits et diffusés dans le cadre de la concurrence qui oppose les acteurs politiques pour la conquête des positions de pouvoir. [...]
[...] La plus ancienne sépare l'homme politique du fonctionnaire. Ce dernier est a priori étranger à l'univers politique. Il ne participe pas en tant que fonctionnaire à la compétition pour les positions de pouvoir. Il dispose en principe d'un pouvoir d'exécution. Cela signifie qu'il n'est pas censé prendre les décisions, mais appliquer les directives des autorités politiques. Au contraire, l'homme politique est élu ou en tout cas s'efforce de l'être. Il participe directement à la compétition politique. S'il gagne, il peut occuper des positions institutionnelles qui lui donneront le pouvoir d'engager des programmes d'action au nom de l'Etat. [...]
[...] L'activité politique revêt ainsi un caractère symbolique plus marqué. Les acteurs cherchent à l'emporter non plus par la force physique ou militaire, mais par l'imposition de la légitimité de leur point de vue. Une compétition plus ou moins différenciée Les démocraties représentatives sont un élément de société complexe notamment caractérisé par la différenciation des catégories dirigeantes. Les hommes politiques sont ainsi engagés dans une pratique spécialisée même si certains peuvent toujours exercer une profession parallèlement à leur activité élective ou partisane (très rare). [...]
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