Jean Jaurès, ENS Ecole Normale Supérieure, socialisme, laïcité, pacifisme, SFIO Section Française de l'Internationale Ouvrière, L'Humanité, socialisme républicain, socialisme jaurésien
Jaurès est issu de la bourgeoisie et a étudié à l'ENS pour finir agrégé, major de philosophie et historien. Il débute sa carrière politique comme député républicain, puis adhère définitivement au socialisme au cours de son parcours politique. C'est un tribun incomparable, un orateur charismatique, un intellectuel et un parlementaire socialiste. Âgé de 26 ans, il devient le plus jeune député de France de son époque. C'est aussi un véritable défenseur du parlementarisme.
[...] Dans quelle mesure Jean Jaurès incarne-t-il une conception sociale de l'idée de République ? « La République a vaincu parce qu'elle est dans la direction des hauteurs, et que l'homme ne peut s'élever sans monter vers elle » Jaurès, Discours à la jeunesse Jaurès fait ici l'éloge d'une République qui permet à l'Homme de s'élever puisqu'elle serait émancipatrice et humaniste. La République, pour Jaurès, est noble. Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres dans le sud de la France le 3 septembre 1859 et mort à Paris le 31 juillet 1914. [...]
[...] Dans l'affaire Dreyfus, Jaurès a été d'abord contre Dreyfus, mais après J'accuse de Zola, Jaurès se porte au premier plan pour combattre l'injustice et défendre Dreyfus. Jaurès défend sa conviction et il débat avec Jules Guesde pour avoir si le prolétariat doit s'occuper de cette affaire mais Jaurès pense que cette affaire doit être étudiée et défendre Dreyfus c'est défendre la justice et l'humanisme donc défendre le socialisme et le prolétariat. Un laïque convaincu Jaurès occupe une place éminente au premier rang de ceux qui ont combattu pour la liberté de l'esprit contre l'obscurantisme des dogmes et l'asservissement du jugement. [...]
[...] Il est connu pour avoir fondé le journal, toujours existant, l'Humanité en 1904. Le chef du mouvement socialiste devient Jaurès en 1893 qui est alors députe républicain qui est élu à la chambre pour la deuxième fois mais cette fois-ci sous le « drapeau politique » socialiste. Ceci s'inscrit dans un contexte où les socialistes font leur première percée électorale en 1893 avec l'obtention d'une cinquantaine de siège à la chambre des députes. Nous nous demanderons dans quelle mesure Jean Jaurès incarne-t-il une conception sociale de l'idée de République ? [...]
[...] Dans cette optique, l'État doit être le garant de l'intérêt général, des services publics, de la cohésion sociale et territoriale de la Nation, du respect des droits de l'Homme et du citoyen. La République, selon Jaurès, doit être forte, combattante, conquérante et, surtout, généreuse. Il récuse l'analyse marxiste de l'État qui est l'idée d'un État bourgeois qui est pour Jaurès trop réducteur et en décalage avec la réalité. Jaurès défend l'idée que l'État n'a jamais été totalement bourgeois car ceci impliquerait que les classes populaires n'y ont aucune part. [...]
[...] Jaurès était contre les guerres à cause de leur danger. Il est plutôt partisan d'une grève générale beaucoup plus pacifique, préventive et qui permet de souder les prolétaires de tous les pays concernés. Jaurès refuse la guerre notamment parce qu'il s'agit de faire s'affronter les classes prolétaires au nom des classes bourgeoises. Dès le 23 janvier 1903, à la Chambre, Jaurès déclare que le plus important « c'est de surveiller les événements du point de vue de la paix ; c'est de conduire tous vos actes avec la méthode de la paix ». [...]
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