La culture différencie l'homme de l'animal et par conséquent fait intervenir la notion étymologique du terme "conscience" : "cum scienca" (grec) : les sciences, le savoir). On sait donc qu'un animal n'étant pas doté de conscience ne pourra développer une conscience proprement dite. Pour tenter de répondre au sujet, il faut au préalable définir les termes "culture" et "humain" car, en réalité, qu'est-ce que la culture ? Ou encore, que signifie être plus humain ?
La culture est propre à chaque civilisation, elle est ce qui nous caractérise. La notion d'humain prend en compte la morale. Être humain revient à se demander si nos choix sont toujours conformes à l'éthique. La culture nous rendrait-elle alors plus humains ? Ainsi, le développement de la culture est-il bénéfique au développement de la conscience de l'homme ?
[...] La culture nous rend-elle plus humains? La culture différencie l'homme de l'animal et par conséquent, fait intervenir la notion de conscience (étymologie : Cum Scienca (grec) : les sciences, le savoir). On sait donc qu'un animal n'étant pas doté de conscience ne pourra développer une conscience proprement dite. Mais, pour tenter de répondre au sujet, il faut au préalable définir les termes culture et humain car, en réalité, qu'est-ce que la culture ? Ou encore, que signifie être plus humain ? [...]
[...] A l'inverse, si on égale chaque culture (exemple : Herder), on admet que celles-ci se valent. Mais, cette large ouverture d'esprit pourrait entrainer de lourdes conséquences. En effet, si toutes les cultures étaient réellement égales, tout pourrait donc être toléré. Ce qui n'est, heureusement, pas le cas. La notion de tolérance apparait ensuite. Car, il est vrai que chaque culture se doit d'être tolérée. Mais cela jusqu'à un certain degré, jusqu'au moment où certains actes ou idées, n'étant pas conformes à l'éthique, ne peuvent et ne doivent pas être tolérés. [...]
[...] Aujourd'hui, grâce au progrès, certains d'entre eux facilitent le quotidien, ce qui est bénéfique pour les usagers. Or, ses produits sont régulièrement fabriqués à moindre coût, par une main d'œuvre exploitée. Notre bien-être et notre confort sont donc à l'origine d'inégalité. Ce qui est relativement peu moral, et par conséquent peu humain. Si l'on se poste sur un point de vue plutôt idéaliste (exemple : Descartes), le développement de la culture entrainerai un développement de l'esprit et une évolution des mentalités. Par conséquent, on se rendrait compte des mauvaises conséquences de nos actes. [...]
[...] Celui qui ne donne pas est possédé par un sentiment d'avarice, ce qui est immoral. Mais, celui qui donne, lui est pris d'un sentiment de pitié ou de culpabilité, ce qui n'est pas moral non plus. On peut donc dire que la culture ne nous rend pas vraiment plus humain. La notion de progrès entraine un regard assez matérialisé et inégal de la société, car ce progrès n'est pas omniprésent. Le tout étant de savoir si ce progrès est favorable ou non à la morale. Bibliographie indicative Culture et contre-cultures Harouel, Jean-Louis (1944- . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture