Pour Rousseau, le contrat social, n'a pas d'autres buts que de « trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant » (le contrat social). Ainsi, on pourrait dire que la liberté est inaliénable et que le pouvoir ne peut être exercé que par un gouvernement représentant la volonté générale du peuple. Le despotisme d'un seul ne serait pas acceptable.
[...] C'est au nom du contrat social que les révolutionnaires français ont pu instaurer la tyrannie du peuple et la Terreur. Le peuple, Rousseau l'a oublié, n'est pas philosophe, et il n'est pas toujours guidé par la raison ou par le bien. Lexique : Référendum : Consultation par laquelle une loi est soumise à l'approbation du peuple. Libéralisme : Doctrine affirmant la primauté de la liberté individuelle et la nécessité de la protéger en limitant les pouvoirs de l'Etat. Anarchisme : Doctrine politique rejetant l'autorité de l'Etat dans l'organisation de la société. [...]
[...] Pour son époque, sa pensée est tout à fait subversive. Non seulement il nie tout pouvoir à un seul individu, mais encore, il proclame l'égalité absolue de tous. Le peuple est, en droit, la source de l'autorité politique. Dans l'esprit du Contrat Social, sont donc al cible des démocrates et le livre a le mérite d'avoir largement inspiré la Déclaration de droits de l'homme et du citoyen. Toutefois, dans les faits, le contrat social apparaît comme une utopie, et Nietzsche a pu reprocher à Rousseau son idéalisme. [...]
[...] Le contrat social imaginé par Rousseau permet-il à l'homme d'être libre en société ? Introduction Pour Rousseau, le contrat social, n'a pas d'autres buts que de trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant (le contrat social). Ainsi, on pourrait dire que la liberté est inaliénable et que le pouvoir ne peut être exercé que par un gouvernement représentant la volonté générale du peuple. [...]
[...] Le pouvoir de l'Etat émane de la volonté générale La toute-puissance de l'Etat n'est pas un despotisme, car elle émane de la volonté générale, c'est-à-dire de l'ensemble du peuple. Etre libre en société, ce n'est pas agir selon son bon plaisir, mais obéir à la loi, ce à quoi doivent s'astreindre aussi les gouvernants. On ne saurait concevoir la transmission héréditaire du pouvoir, car aucune autorité n'a de pouvoir en elle-même. Rousseau critique donc vivement la monarchie. Pour lui, seule la république, gouvernement du peuple par le peuple est légitime. [...]
[...] Mais dans ce cas une minorité n'est pas représentée. Et celle-ci peut constituer jusqu'à la moitié des membres de la société. La majorité peut exercer une dictature Le peuple ne détient pas la vérité, il n'agit pas toujours selon la raison et il est d'autant plus dangereux qu'il est nombreux et fort. On peut voir ainsi s'instaurer une dictature de la majorité, une nouvelle version de la loi du plus fort, comme cela s'est produit par exemple dans l'Allemagne hitlérienne, ou les opposants étaient écrasés par le nombre. [...]
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