Du Contrat social, Jean-Jacques Rousseau, contractualisme, état de nature rousseauiste, Thomas Hobbes, John Locke, système politique, souveraineté, libertés individuelles
Jean-Jacques Rousseau est né en 1712. D'abord romancier voire compositeur, il ne commence à vraiment s'intéresser à la politique qu'à partir de 31 ans, lorsqu'il lui est offert d'en observer le système vénitien. Il développe alors, avec les concours lancés par l'Académie de Dijon, des ouvrages qui lui font aiguiser sa pensée politique. Il se distingue progressivement des autres penseurs, et développe un contractualisme différent de celui de Locke ou Hobbes dans "Du Contrat social" (1762). L'état de nature étant hypothétique, les contractualistes ont en effet de quoi spéculer sur ses causes, son objet et surtout les raisons pour lesquelles l'homme n'y vit pas. Rousseau eut une grande influence sur la Révolution française, sans le savoir, puisqu'il mourut avant.
[...] Cardin le Bret continue ces idées dans De la Souveraineté du Roi. Il avance qu'un monarque de droit divin, qui tient son pouvoir de Dieu, ne peut légitimement être contredit, ou en tout cas ne peut souffrir d'aucune opposition politique de la part de ses sujets, qui doivent lui être soumis. Car Dieu est une autorité suprême que personne ne peut prétendre pouvoir contredire. Cardin le Bret avance une autre idée novatrice pour son temps : Souveraineté n'est point plus divisible que le point en géométrie ». [...]
[...] Le contractualisme de Jean-Jacques Rousseau Le livre Politique est l'un des plus anciens traités de philosophie politique. Entre autres ouvrages, Aristote y traite de la société et de l'homme qui l'habite, cherchant à comprendre les naturelles inclinaisons de celui-ci. Ayant une approche sensitive, il développe sa réflexion à partir de ce qu'il perçoit, pour ensuite en tirer les principes sous-jacents. Et ce qui apparaît évident lorsqu'on se penche sur l'homme est son inclinaison naturelle à vivre en communauté, avec ses semblables. [...]
[...] Et cet État de Nature est inenvisageable à plusieurs. Y inclure autrui, c'est risquer que l'individu ait l'envie de construire, pour soigner une image sociale. C'est risquer qu'il commence à désirer non plus ce qui lui est immédiatement accessible, mais aussi le bien de son prochain. Le Mal désigne à la fois l'aliénation, c'est-à-dire l'attention que les hommes portent au regard des autres et la convoitise de celui qui convoite le bien d'autrui. L'homme sans propriété privée et sans vie sociale n'est donc ni tourmenté ni préoccupé. [...]
[...] L'État de Nature rousseauiste L'État de Nature n'est pas une réalité historique, mais plutôt l'état de l'homme duquel on retranche ce que la société lui a apporté. Rousseau se sert de cette hypothèse pour comprendre l'Homme sans les interférences extérieures qui l'extraient de son état naturel. Et selon Rousseau, l'homme dans l'État de Nature ne connaît pas la Technique. Il ne cherche ni à construire ni à inventer des stratagèmes pour soi-disant mieux vivre. En totale symbiose avec son environnement, libre, il réalise sa pleine nature d'homme en satisfaisant ses désirs les plus immédiats. [...]
[...] Les lois sont promulguées en vue de la Justice. On a avec cette pensée classique la vision d'une politique chargée de viser le bien commun, la fin étant en toute chose ce qu'il y a de suprême, sans pour autant en arriver à la pensée machiavélienne selon laquelle elle justifie les moyens. Cependant, la pensée d'Aristote ne fait pas toujours l'unanimité et connaît un rejet en bloc à partir du VIIIe siècle en raison de ce qu'elle énonce à propos de la Physique (par exemple la théorie des quatre éléments, invalide). [...]
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