Contractualisme, contrat social, guerre de religions, pouvoir politique, sécurité, état de nature, John Locke, libéralisme, Hobbs, Rousseau, Max Weber, désobéissance civile
Au 16e siècle, les guerres de religion font ravage et apparait alors l'idée selon laquelle le fondement de la société doit peut-être évoluer, que la religion ne peut plus en être le socle.
On cherche donc la sécurité d'un nouveau modèle.
Les penseurs politiques proposent un nouveau fondement : le contrat social.
Dans un contrat, chacun s'engage à respecter ce qui a été convenu et ainsi, il est possible de se protéger des revirements de situations, car le législateur pourra intervenir. Cette manière d'interagir entre individus permet de ne pas se faire avoir, car le contrat joue le rôle de législateur, de juge qui va arbitrer la relation et la protéger. Il est donc extérieur à chaque individu.
[...] Il est à l'origine de la bureaucratie qui est le contractualisme d'aujourd'hui. Il traduit la pensée de Hobbs dans les sociétés modernes en conservant l'idée de mentalité immunitaire qui nous protège dans l'organisation de la société. Il a l'intuition de combiner hiérarchie et égalité. En obéissant à la règle, à une règle, l'autre n'a pas de pouvoir sur nous, puisque ce n'est pas véritablement lui qui détient l'autorité, c'est la règle qui détient le pouvoir, qui pose le cadre. Les deux individus sont sur un pied d'égalité grâce à la législation. [...]
[...] Selon Hobbs qui est le premier à théoriser cette idée du contrat social, l'homme est une menace pour l'homme et c'est pourquoi il est nécessaire de poser un cadre. le contrat social est alors motivé par la peur de la violence et de l'insécurité de l'état de nature, et il aboutit à la création d'un État fort et absolu. Les individus cèdent tous leurs droits au souverain afin de garantir la paix et la sécurité. Le souverain, à son tour, garantit la protection des individus en établissant des lois et en maintenant l'ordre. L'état de nature est-il seulement dangereux ? [...]
[...] Selon lui, les individus conservent certains droits inaliénables, tels que le droit à la vie, à la liberté et à la propriété. Le gouvernement est alors institué pour protéger ces droits. Si le gouvernement viole ces droits ou ne remplit pas ses obligations envers le peuple, les individus ont le droit de résister à un tel gouvernement et de le renverser. Selon Locke, le pouvoir politique est limité et dérivé du consentement des gouvernés. Rousseau qui est le fondateur de la société civile, envisage un contrat social plus collectif, dans lequel les individus se soumettent à la volonté générale de la communauté. [...]
[...] Qu'est-ce que le contractualisme ? Au 16ème siècle les guerres de religions font ravage et apparait alors l'idée selon laquelle le fondement de la société doit peut-être évoluer, que la religion ne peut plus en être le socle. On cherche donc la sécurité d'un nouveau modèle. Les penseurs politiques proposent un nouveau fondement : le contrat social. Dans un contrat, chacun s'engage à respecter ce qui a été convenu et ainsi, il est possible de se protéger des revirements de situations car le législateur pourra intervenir. [...]
[...] C'est la dépersonnalisation du travail. Conclusion Le contractualisme en philosophie politique soulève également des questions sur la nature du consentement, les limites du pouvoir politique et la légitimité de la désobéissance civile. Par exemple, si le pouvoir politique tire sa légitimité du consentement des gouvernés, que se passe-t-il lorsque ce consentement est violé ou lorsque les gouvernés estiment que le gouvernement ne remplit pas ses obligations ? Ce contrat offre une perspective théorique sur l'origine et la légitimité du pouvoir politique en se basant sur l'idée d'un contrat social hypothétique entre les individus. [...]
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