Au sujet de la démocratie moderne, Constant, Mill et Tocqueville partagent les mêmes idées de protéger l'individu de la tyrannie de la majorité (issue du concept d'égalité), et de favoriser son expression individuelle, tout en promouvant le perfectionnement du citoyen par une participation aux activités du pouvoir.
[...] Expliquez la consistance théorique du naturalisme en philosophie morale et la position de Kant et Hume par rapport à ce courant de pensée. Au sujet de la démocratie moderne, Constant, Mill et Tocqueville partagent les mêmes idées de protéger l'individu de la tyrannie de la majorité issue du concept d'égalité et de favoriser son expression individuelle, tout en promouvant le perfectionnement du citoyen par une participation aux activités du pouvoir. Constant célèbre la la liberté chez les modernes (“triomphe de l'individualisme”), qui consiste à la jouissance paisible de l'indépendance privée en mettant en garde contre le danger de l'apolitisme[2]. [...]
[...] Le gouvernement peut être révoqué en cas de manquement à ses engagements, par les citoyens qui ont un droit de regard. Constant n'écarte pas la monarchie, ce pouvoir modérateur capable d'arbitrer le conflit entre les pouvoirs actifs (législatif et exécutif) et de défendre la Constitution contre ceux qui la menacent Favorable à une assemblée héréditaire qui acquiert une certaine indépendance par l'hérédité[9], le philosophe s'appuie sur une Constitution qui organise la vie politique, en reconnaissant le droit de suffrage, la liberté de la presse, et la liberté de réunion Mill tente de concilier l'individualisme avec la question sociale. [...]
[...] Tocqueville vise à concilier le libéralisme et le républicanisme, en induisant une participation politique limitée et un pouvoir central actif et puissant[15]. Craignant la tyrannie de la majorité qui pousse l'Homme à ne plus diriger sa vie, Tocqueville encourage une délégation d'une partie des pouvoirs administratifs au peuple, afin de créer des citoyens de contre-pouvoirs comme les aristocrates de l'époque[16]. Il compte donc sur le civisme et l'intérêt des individus pour les affaires publiques[17]. Au niveau des gouvernants, il prône des fonctionnaires élus, en arguant que la puissance de la bureaucratie nommée pourrait devenir trop hégémonique[18]. [...]
[...] Non hostile au régime républicain, il promeut une constitution bicamérale, un exécutif fort, une décentralisation, une séparation fonctionnelle des pouvoirs, une autonomie de la justice, et même une influence de l'esprit religieux pour raviver la moralité. (699 mots, dont 168 en citations = 531 mots) Module 6 du cours POL-1008, Texte associé au module de la semaine, Section 1. Philippe RAYNAUD et Stéphane RIALS, Dictionnaire de philosophie politique, PUF, Paris p Module 6 du cours POL-1008, Ibid. Ibid. Ibid. Benjamin CONSTANT, Sur la liberté, citée dans le Recueil du cours POL-1008 Département de science politique, Université Laval p Module 6 du cours POL-1008, Ibid. [...]
[...] Philippe RAYNAUD et Stéphane RIALS, Ibid., p Benjamin CONSTANT, D'une assemblée héréditaire et de la nécessité de ne pas limiter le nombre de ses membres (en ligne) http://www.librairal.org/wiki/Benjamin_Constant:Principes_de_politique_- _Chapitre_4, (Page consultée le 21 octobre 2011) Philippe Raynaud et Stéphane Rials, Ibid., p Module 6 du cours POL-1008, Ibid. Module 6 du cours POL-1008, Ibid. Philippe RAYNAUD et Stéphane RIALS, Ibid., p Module 6 du cours POL-1008, Ibid. Module du cours POL-1008, Section 2. Alexis DE TOCQUEVILLE, Le despotisme démocratique, cité dans le Recueil du cours POL-1008 Département de science politique, Université Laval p Philippe RAYNAUD et Stéphane RIALS, Ibid., p Alexis DE TOCQUEVILLE, Ibid. Ibid. [...]
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