L'histoire c'est l'étude des faits, des événements du passé, c'est la science du passé des sociétés humaines. Dans son étude, ce que l'historien cherche à saisir, ce n'est pas en tant que tel, le passé, mais des actions humaines, des faits sociaux ou politiques considérés à travers une variable qu'est le temps. Selon l'historien Marrou, « l'histoire est la connaissance du passé humain ».
La connaissance est l'activité par laquelle l'homme prend acte des données de l'expérience et cherche à les comprendre ou à les expliquer. Lorsqu'elle provient de l'expérience vécue, la connaissance est empirique.
La connaissance de l'histoire nous aide-t-elle à comprendre les rapports humains ? Faut-il donner un sens à l'histoire dans le domaine politique ?
Dans son sens le plus général, la politique désigne la vie d'une nation et ses rapports avec les autres nations, mais aussi l'art de gouverner la cité, de diriger l'état.
[...] De même il existe un risque d'instrumentalisation de l'histoire par la politique. Par ailleurs la connaissance historique est tributaire de la qualité de ses sources. Il faut chercher des sources d'information solides et mettre à l'épreuve les témoignages et les mythes. Tout témoignage, même celui d'un homme perspicace et de bonne foi, est subjectif, il viendra toujours d'un point de vue particulier. L'histoire n'est donc une connaissance vraie que par une méthode critique des documents, des archives ou des traces. [...]
[...] Bibliographie indicative G. W. F. Hegel. Leçons sur la philosophie de l´Histoire, Vrin Marx K. et F. Engels. [...]
[...] Il s'agit donc de discerner au mieux les rapports de force entre les situations présentes pour mieux comprendre la politique. Si une situation ne se répète jamais deux fois, la connaissance de l'histoire semble être superflue. La politique ressemble donc à un art intuitif avec au mieux quelques règles d'habileté et de prudence à adopter avec justesse et finesse aux circonstances présentes. La connaissance de l'histoire semble alors inutile pour la comprendre. De plus l'interprétation de l'histoire peut se heurter à quelques obstacles; les historiens doivent interpréter les traces, vestiges et témoignages. La science historique est l'engagement d'une conscience. [...]
[...] La connaissance de l'histoire permet-elle de mieux comprendre la politique ? Plan Introduction I. La connaissance est un guide pour en tirer des principes et des règles. Le passé peut nous aider à comprendre le présent politique et à préparer l'avenir II. Dangers et limites de la connaissance historique Conclusion L'histoire c'est l'étude des faits, des événements du passé, c'est la science du passé des sociétés humaines. Dans son étude, ce que l'historien cherche à saisir, ce n'est pas en tant que tel, le passé, mais des actions humaines, des faits sociaux ou politiques considérés à travers une variable qu'est le temps. [...]
[...] Pour commencer, la connaissance de l'histoire peut être un guide pour tirer d'exemples concrets des principes et des règles d'action politique. La connaissance de l'histoire appartient au domaine théorique : il s'agit de reconstituer le passé des sociétés humaines et de l'expliquer, montrer qu'un évènement ne surgit pas au hasard mais dans des circonstances précises, selon des causes déterminées. Par la même, cette connaissance revêt un enjeu pratique, la manière dont une communauté prend conscience de son passé éclaire son présent et oriente son action à venir. [...]
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