La politique, c'est l'art d'organiser la vie collective, qui nous apporte la sécurité, et maintient une forme de liberté. Quant au bonheur, c'est quelque chose qu'il semble curieux d'associer à la politique, puisque le bonheur est la recherche d'un état de satisfaction individuelle. Les eudémonismes visent quelque chose que nous recherchons tous : l'ataraxie, la maîtrise des passions douloureuses. L'hypothèse de travail donc, c'est de rendre conciliables, lier dans une même démarche ce qui relève de l'harmonie intérieure et individuelle et ce qui relève de l'organisation sociale et collective.
[...] Parler du stoïïcisme et de l'éépicurisme: 2 philosophies néées de la mort de la solution politique, de la mort d'Athèènes. Il reste le bonheur solitaire, cosmopolite (cosmos). C'est ce que pensent les Modernes: Benjamin Constant nous dit que la libertéé des Modernes est une libertéé déésinvolte, oùù chacun cherche son bonheur en dehors de la politique. Hannah Arendt aussi nous dit que la libertéé rééelle est politique, et que la libertéé formelle est ce qu'il nous reste quand on n'a plus l'autre. Mai 68 : jouir de soi. [...]
[...] Le bonheur est-il affaire de politique ? La politique, c'est l'art d'organiser la vie collective, qui nous apporte la séécuritéé, et maintient une forme de libertéé. Quant au bonheur, c'est quelque chose qu'il semble curieux d'associer àà la politique, puisque le bonheur est la recherche d'un éétat de satisfaction individuelle. Les eudéémonismes visent quelque chose que nous recherchons tous : l'ataraxie, la maîîtrise des passions douloureuses. L'hypothèèse de travail donc, c'est de rendre conciliables, lier dans une mêême déémarche ce qui relèève de l'harmonie intéérieure et individuelle et ce qui relèève de l'organisation sociale et collective. [...]
[...] Marx parle de sociéétéé sans classes, de fin de l'histoire, d'une certaine forme d'accomplissement, d'une volontéé de mettre une fin au tragique de l'histoire. Il y a cette idéée d'une réécompense, d'un apaisement, d'un rééconfort au Les grands utopistes (du comme du veulent le bonheur de chacun. Mais le bonheur de chacun est un bonheur collectif. Dans le fond, ce qui dééfinit ces utopies, et le bonheur qu'elles nous proposent, c'est qu'il y a pas de bonheur individuel (il passe par la collectivitéé). [...]
[...] Il y a donc une sorte de bonheur, mais qui passe par le renoncement àà soi. Si on veut un bonheur éégal, il faut renoncer àà notre ego. Il y avait de çça dans le contrat social de Rousseau: le demos renonce àà sa libertéé. Il forme un grand tout unanime. C'est ainsi qu'il pourra s'auto-gouverner. Chose àà laquelle Rousseau renonce en disant que ce qu'il nous propose est destinéé àà un peuple de Dieu. Ce bonheur politique conduit directement àà la terreur politique, on le sait (communisme, utopies). [...]
[...] Ces conditions sont absolument néécessaires àà notre éépanouissement personnel. La modernitéé, c'est mêêler des institutions déémocratiques. On se souvient des artistes dans les pays totalitaires (Chostakovitch a éétéé traquéé toute sa vie en URSS, somméé de produire de la musique communiste Le bonheur individuel a donc besoin d'éévoluer sur fond déémocratique, voire sur fond d'indifféérence. D'autre part, le bonheur ne peut pas êêtre indifféérent aux conditions politiques. Le sage antique nous fait rêêver, mais c'est pour nous un êêtre fictif. [...]
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