Anthropomorphisme d'état, Georges Burdeau, guide spirituel, penseur politique Gandhi, état paternaliste, revendication de l'autorité de l'état
L'important guide spirituel et penseur politique Gandhi conceptualisait l'État comme "divinité abstraite, aussi insaisissable dans son essence qu'insatiable dans ses appétits". Ainsi si l'on s'en tient à une définition traditionnelle, l'État est une autorité légale s'imposant à une collectivité sociale et l'organisant au plan politique. Cette autorité est personnalisée (l'État comme personne juridique collective) et détient un pouvoir spécifique (le pouvoir ou la puissance d'État).
[...] Et nous lui accorderions pourtant des valeurs humaines, propres à l'individu. Il n'est pourtant que manifestations sommaires. Certes, un Etat est une nation, un territoire, une autorité qui en cas de désobéissance corrige nos déviances, autant d'attributs qui nous encadrent et nous font ressentir un sentiment de « chez soi ». Nous sommes liés à cette autorité, nous y sommes attachés. Mais peut être l'Etat transcenderait chacun de ces paramètres et relèverait de quelque chose de supérieur, d'indéfinissable, de suprême. [...]
[...] L'important guide spirituel et penseur politique Gandhi conceptualisait l'Etat comme « divinité abstraite, aussi insaisissable dans son essence qu'insatiable dans ses appétits ». Ainsi si l'on s'en tient à une définition traditionnelle, l'État est une autorité légale s'imposant à une collectivité sociale et l'organisant au plan politique. Cette autorité est personnalisée (l'État comme personne juridique collective) et détient un pouvoir spécifique (le pouvoir ou la puissance d'État). Il exerce ce pouvoir sur un territoire donné et pour une population donnée. Pour autant, au delà de ces attributs, la réalité de l'Etat n'est pas réellement saisissable, et sa conceptualisation reste imparfaite. [...]
[...] Dès lors, en quoi les manifestations sur la réalité de l'Etat nous interrogent sur son existence sans pour autant que nous puissions en définir précisément les contours ? Si certaines manifestations de l'Etat nous apportent des indices quant à son existence elles ne sont pas pour autant suffisantes pour justifier la réalité de celui ci ( II) Manifestations de l'Etat & indices de son existence l'anthropomorphisme Etatique L'humanisation de l'Etat, distinction d'une approche fonctionnaliste —> L'Etat n'est plus déterminée par sa fonction mais par sa figure et ce qu'elle émet —> L'humanisation de l'Etat permet de lier les individus ( idée d'Etat nation ) et de leur faire apparaitre une autorité spirituelle commune —> anthropomorphisme découle de l'idée de nécessité de l'Etat, qui devient un « fétichisme » : Idée du contrat social, de l'état de nature d'Hobbes ( il assure liberté, sécurité —> l'admiration de l'Etat est pour Weber une « domination charismatique ». [...]
[...] L'usage nous montre que cette conception spirituelle de la figure de l'Etat est relativement nouvelle. Pendant longtemps, notamment sous la dominance d'un positivisme étatique, il était d'usage d'assimiler l'Etat à un simple outil d'administration et de régulation qui prend des décisions et soumet sa politique. Dans la doctrine du droit naturel, l'Etat n'est même pas une « pouvoir », il doit se contenter de respecter un ordre nature qui lui est supérieur. Mais on s'oriente ensuite vers une conception plus éthérée de celui-ci. [...]
[...] Ainsi nous avoir la possibilité de créer —> On pourrait associer cela à une dimension très sociologique de l'Etat, avec « l'Etat nation ». Nous partageons des coutumes, traditions, une même langue et nous pensons qu'ils sont caractéristiques d‘une appartenance à un Etat, alors que son existence n'est pas justifiée —> L'Etat est un phénomène sociologique d'unification des intérêts d'une nation. [...]
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