Démocratie, activité philosophique, déterminisme naturel, obscurantisme, peuple, gouvernement, Feuerbach, L'idéologie allemande, animal politique, Aristote
Amour de la sagesse, la philosophie est l'exercice du talent de la raison en vue de cerner la vie de l'homme dans son ipséité. Ainsi, elle témoigne parfaitement du souci de l'homme de sortir du déterminisme naturel et d'échapper au gouffre de l'obscurantisme.
Cependant, cette quête du savoir se heurte, parce que peu sociable, au phénomène de la démocratie qui se veut l'expression de la liberté dans la société étatisée. Dans cette coexistence, les principes de la démocratie se trouvent parfois aux antipodes de l'entreprise philosophique. Dès lors, nous nous interrogeons : la réflexion philosophique est-elle compatible avec la démocratie ? Dans quelle mesure la philosophie fait-elle bon ménage avec la démocratie ? D'ailleurs, ces deux activités ne se contredisent-elles pas quelque part ?
[...] » Il traduit ainsi l'incapacité des philosophes d'agir directement sur une société dominée par l'exploitation de l'homme par l'homme. Ainsi, la philosophie n'a aucun effet améliorateur sur la démocratie. « L'homme est un animal politique », clamait Aristote. Ainsi, sa sociabilité l'a conduit à organiser sa vie en communauté. C'est alors que la démocratie prônée par Rousseau vient niveler la société et par la même occasion stimuler la liberté. Elle bénéficie alors du soutien de la philosophie pour son développement et son instauration. [...]
[...] Cependant, l'homme n'étant pas cet être au cœur essentiellement assoiffé d'amour, il fait de la démocratie le tremplin idéal pour asseoir sa mauvaise foi. Il convient donc par la toute-puissance de la raison, de faire imposer et régner l'esprit critique et par ricochet, la démocratie, la vraie démocratie. C'est à ce seul prix que la communication des consciences dans la société aura de l'étoffe ou de la valeur. BIBLIOGRAPHIE ROUSSEAU, Jean-Jacques. Du contrat social. MARX, Karl. L'idéologie allemande. [...]
[...] En outre, sur le plan de la morale, la philosophie participe au développement de l'esprit démocratique dans la communication des consciences dans la société. En fait, l'esprit critique qui est propre à la philosophie permet une interrogation intérieure et une prise de conscience de la part des sujets. Ce qui exige ainsi une conformité aux règles et aux principes de la morale. Nous avons ici l'image d'une cité arrosée par les bienfaits de la philosophie et par conséquent, c'est la démocratie elle-même qui se voit grandie et développée. [...]
[...] L'activité philosophique participe-t-elle au développement de la démocratie ? Amour de la sagesse, la philosophie est l'exercice du talent de la raison en vue de cerner la vie de l'homme dans son ipséité. Ainsi, elle témoigne parfaitement du souci de l'homme de sortir du déterminisme naturel et d'échapper au gouffre de l'obscurantisme. Cependant, cette quête du savoir se heurte, parce que peu sociable, au phénomène de la démocratie qui se veut l'expression de la liberté dans la société étatisée. Dans cette coexistence, les principes de la démocratie se trouvent parfois aux antipodes de l'entreprise philosophique. [...]
[...] Cependant, lorsque cette analyse est approfondie, on note des divergences évidentes. La démocratie, dans son application et son instauration s'oppose à la philosophie. Dans nos sociétés extrêmement ouvertes à la violence, l'esprit critique n'arrive pas à avoir de l'étoffe. En effet, les guerres et les conflits qui jalonnent plus que jamais le monde n'arrive pas à s'éteindre. Dans ce cas d'espèce, on parle de la mauvaise application de la démocratie ou encore de l'échec de « l'amour de la sagesse. [...]
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