Dans notre société, l'apprentissage est la clé de l'ascension. Plus on est cultivé, plus on devient important. C'est pourquoi la soif d'apprendre est une chose bien perçue. Mais on se rend compte que l'apprentissage de choses que l'on croyait acquises devient essentiel. Du coup, la définition de ses valeurs que l'on pensait sues est à revoir grâce à un apprentissage que l'on accepte ou pas. On se posera donc la question de besoin d'apprendre à être libre.
Deux aspects opposés sont à étudier dans la philosophie : ces points de vue interprètent la liberté de l'homme différemment. Le sujet présuppose que l'homme subit un manque, car il ressent le besoin d'apprendre. Mais sans le savoir, peut-être que l'homme est déjà libre mais il l'ignore car s'étant habitué à vivre dans une société fermée, dont il a l'habitude, il se croit prisonnier et donc esclave de cet environnement. Mais sa liberté n'est nullement remise en question.
[...] Conclusion L'apprentissage de la liberté repose tout d'abord sur la nécessité d'être libre, sur la volonté d'être libre. Mais si l'individu est déjà considéré comme libre par différents aspects, il n'a nul besoin de cet apprentissage. Mais pour se considérer libre moralement, c'est-à-dire en vue de la loi, l'homme doit apprendre une morale qui lui permettra d'être libre. Chacun possède sa définition de la liberté et chacun se considère plus ou moins libre. Il existe autant de définitions de liberté qu'il existe d'hommes. Donc comment savoir si l'on parle de la même liberté ? [...]
[...] Si l'on ressent le besoin d'apprendre à être libre, c'est parce qu'on considère que l'on n'est pas libre. Mais ce besoin est-il essentiel ? Si l'on a un besoin, c'est qu'il y a un manque. Et l'homme n'aime pas la sensation de manque. Ce besoin devient donc essentiel et la liberté avec. Chaque homme rêve de ce qu'il y a de mieux pour lui. Et la liberté peut lui permettre d'atteindre ses objectifs. Elle est donc primordiale pour le bon devenir de l'être. [...]
[...] A-t-on besoin d'apprendre à être libre ? Introduction Dans notre société, l'apprentissage est la clé de l'ascension. Plus on est cultivé, plus on devient important. C'est pourquoi la soif d'apprendre est une chose bien perçue. Mais on se rend compte que l'apprentissage de choses que l'on croyait acquises devient essentiel. Du coup, la définition de ses valeurs que l'on pensait sues est à revoir grâce à un apprentissage que l'on accepte ou pas. On se posera donc la question de besoin d'apprendre à être libre. [...]
[...] Cette vision est celle de Spinoza qui voit dans l'Etat, où le peuple respecte en tout point la loi, l'Etat le plus libre qu'il soit. L'homme est donc libre par la raison. Et tout comme Spinoza, Rousseau voit la liberté dans la loi qu'on s'est prescrite. Tout homme vivant en communauté et respectant la loi est considéré comme libre et n'a pas besoin d'apprendre à être libre. Pour Descartes, la liberté se résume à un choix. Même le non-choix est pour lui une forme de liberté à un degré très bas. Et on remarque aisément que la vie est faite d'une multitude de choix. [...]
[...] Cette morale a pour maxime : Agis toujours de telle sorte que ta maxime puisse être une loi universelle L'homme qui sait appliquer cette devise saura discerner le bien du mal (en partant du principe que toute personne recherche le meilleur pour soi) et donc sera libre au sens de la loi. Il faut donc avoir une morale irréprochable pour prétendre à la liberté. Indirectement, on a besoin d'apprendre à être libre pour être libre. La liberté passe par la morale. Spinoza, lui, remet en question la liberté. [...]
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