Saint Augustin. naquit en 354 et mourut en 430 après J.C.. Au début, proche de la religion manichéenne (la terre c'est le mal), il se convertit ensuite au christianisme et fut élu évêque à Hippone.
Sa pensée a donc fait l'objet de débats passionnés. En effet, elle ne s'est pas fixée en un point de progression, il l'a renouvelée en suivant l'évolution du monde. Il affirmait qu'il n'y avait pas de vérité unique saisissable dans le temps (...)
[...] L'émergence de la notion d'augustinisme politique. L'expression a été forgée par Arquillière en 1934 dans son livre L'augustinisme politique - essai sur les formations des théories politiques au Moyen-Age, pour évoquer la tendance de la chrétienté médiévale à masquer la distinction entre Église et État. C'est une extension logique de l'augustinisme : l'absorption de l'État par l'Église étape par étape tout en respectant la séparation. C'est un long processus qui s'enracine dans la faille créée par Saint Augustin quand il ne prit pas la peine d'établir la distinction entre raison et révélation, nature et grâce L'illustration de l'augustinisme politique. [...]
[...] Nous avons une capacité naturelle au mal. Il faut donc un pouvoir pour contenir nos désirs de concupiscence et autres péchés. Le droit est également impératif donc il ne peut y avoir de résistance à l'oppression. Ici encore c'est une conséquence logique de sa pensée dans la Cité de Dieu: si le régime est juste tant mieux, si il est tyrannique, c'est la volonté insondable de Dieu. Seule l'Église peut appeler à se rebeller. Enfin le droit doit être religieux et il nous l'illustre avec un syllogisme rigoureux : il faut assurer un ordre ferme et établir un état de justice: "que sont les royaumes sans justice sinon de vastes brigandages?" or le droit ne peut être envisagé a partir du droit naturel puisqu'il est vicié par les désordres du péché, donc la vraie justice ne peut être que religieuse en s'appuyant sur les lois de Dieu contenu notamment dans la bible. [...]
[...] Saint Augustin est témoin d'une époque trouble. Sur le plan religion, il y a d'une part, l'opposition entre le christianisme et le paganisme, et d'autre part, une opposition également entre les augustiniens et les partisans de Pelage notamment à propos du péché originel. Sur le plan politique, c'est la chute de l'empire romain et les invasions barbares. Le tout précipite l'Occident dans le chaos, la fin d'un monde pour certains; ce qui explique peut-être son influence certaine et le manque de personnalité de premier plan à l'époque, ayant pu donner lieu à l'augustinisme politique. [...]
[...] L'augustinisme politique I. St Augustin d'une théologie de l'histoire à une ébauche de théologie du politique. A. La pensée de Saint Augustin: une théologie de l'histoire Contexte historique trouble La cité de Dieu. B. Une vision politique de Saint Augustin: support aux doctrines ultérieures une apparente indifférence à la politique Les caractères fondamentaux du droit . II. L'influence contestée de St Augustin dans l'histoire. A. l'augustinisme politique ou la théocratie pontificale 1. [...]
[...] En définitive, Il ne prône pas la fuite du monde mais un art de vivre par la grâce divine pour accéder à la cité céleste. Voici donc grosso modo la pensée de Saint Augustin ce qui nous mène à sa vision de la politique. Une fois posée, il sera alors plus aisé d'établir l'existence ou non d'un lien entre Saint Augustin et l'augustinisme politique. B. Une vision politique de St Augustin: support aux doctrines ultérieures une apparente indifférence à la politique. [...]
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