Le romantisme dans l'histoire politique

Thèmes abordés

Romantisme, histoire politique, déclin du Romantisme, cadre diplomatique, le Congrès 1814, carte politique de l'Europe

Résumé du document

Le Romantisme va imprégner la culture jusqu'aux années 1850. C'est un mouvement très large qui a touché toute l'Europe et tous les domaines (arts, politiques, histoire, philosophie…).
Le Romantisme est né dans les brumes dans le nord de l'Europe. D'abord en Allemagne, où un courant précurseur du Romantisme, littéraire, apparait dans les années 1770 « Sturm und Drang » (tempête et élan) qui donne plus de sensibilité à l'écrivain. L'œuvre principale est celle de Goethe, Les souffrances du jeune Werther, 1774. Les auteurs sont souvent épris de liberté et patriotiques, comme Schilier avec Guillaume Tell, 1804. Il ne faut pas oublier Ludwig van Beethoven avec sa troisième symphonie, 1803-1805, celui-ci dédie sa symphonie à Bonaparte, il la sous-titre « symphonie héroïque en souvenir d'un grand homme », il voit en lui le symbole de la liberté et de la révolution, il s'aperçoit de son erreur au moment du sacre et retire la dédicace.

Extraits

[...] Cadre diplomatique 1. Déroulement et objectifs Congrès qui dure de l'automne 1814 à juin 1815 à Viennes, plusieurs milliers de personnes (216 délégations) qu'il faut loger, il est censé redécouper l'Europe. C'est également une grande fête, ce congrès s'amuse, on n'y dénombre des réceptions, des bals, des concerts. En novembre, Beethoven vient présenter sa septième philosophie, on s'amuse, on organise des chasses aux sangliers, des jeux sur la glace etc Mais on discute également de politique, la Prusse, l'Autriche, la Russie et le Royaume Uni apparaissent comme les vainqueurs de Napoléon. [...]

[...] La nouvelle carte de l'Espagne et de l'Italie va être simplifié par rapport à 1789. Le principe de rétablissement de la légitimité vaut seulement pour les grandes puissances. L'ordre traditionnel n'est pas partout rétabli, on garde à des degrés divers les principes d'égalité civile ou de souveraineté nationale. Le Congrès de Vienne est fortement marqué par les rivalités. En témoigne l'opposition entre la GB et la Russie qui voudrait se tourner vers les Balkans. Seul le retour de Napoléon pour les 100 jours va atténuer les rivalités. [...]

[...] La Restauration est morte, et le Roi ne tient plus son pouvoir du droit de naissance et le doit au peuple, à la nation et aux députés libéraux. D. Archaïsme et modernité : les structures économiques et sociales 1. Europe centrale et orientale et méridionale Dans cette Europe, une agriculture de type archaïque domine, avec de très grands domaines appartenant aux nobles, c'est une agriculture de subsistance. Les quelques surplus alimentent les marchés locaux et les villes. Ces domaines sont exploités par une main d'œuvre salariée et servile (avec des serfs). On cultive du blé, de l'orge, des pommes de terre. [...]

[...] Elle doit subir l'occupation partielle du Nord et dans l'Est pendant 5 ans. Elle se retrouve entourée d'Etat tampons, des Pays Bas, de la Suisse, Piémont Sardaigne, le Royaume d'Espagne. On peut dire que les sentiments nationaux et les droits des peuples à disposer d'eux même sont niés : La Pologne est partagée entre Prusse, Autriche et Russie, la Belgique est mécontente d'être rattachée aux Pays Bas. Une restauration pas complète, on n'a pas rétablie le saint empire romain germanique, la république de Gênes est attribué au Piémont Sardaigne, la république de Venise est rattachée à l'Autriche. [...]

[...] C'est également le cas en littérature, le romantisme influence le courant du symbolisme avec le spleen de Baudelaire ou avec Joris-Karl Huysmans. On évoque aussi un néoromantisme avec Lewis Carroll, Rudyard Kipling ou Maurice Barrès. Dans le domaine de la musique, le romantisme va se prolonger jusque dans les années 1880, avec des œuvres très diffusés, des salles de concert agrandies avec les œuvres de Franz Liszt, de Guiseppe Verdi ou encore Richard Wagner (Tristan et Isolde ; La Walkyrie, 1870). Enfin en philosophie, il aurait influencé Auguste Conte, Soren Kirkegaard, et Arthur Schopenhauer (les deux derniers sont des dépressifs). [...]